Dans son allocution, Abdelkrim Abidat, expert consultant international en prévention et lutte contre la drogue et président de l’Organisation nationale de sauvegarde de la jeunesse (ONSJ), a affirmé que « le phénomène de la drogue et de la toxicomanie en Algérie a pris une ampleur très inquiétante. Il est essentiel d’en parler pour prévenir la jeunesse et protéger l’avenir. C’est un devoir de santé publique, mais aussi une nécessité pour éviter les dangers qui menacent notre société ».
Le spécialiste a souligné que « la gravité de la situation a atteint un niveau élevé, surtout pour un pays comme l’Algérie, dont 70 % de la population sont des jeunes. On peut facilement imaginer la catastrophe si ce fléau venait à s’étendre davantage, notamment avec l’agrandissement des wilayas. Cela fait peur ». Concernant le nombre de consommateurs, M. Abidat a déclaré que « nous sommes passés de 600 000 cas à 3 millions de toxicomanes, dont l’âge pour la plupart est entre 15 et 30 ans, dont 3 % sont des filles. La toxicomanie ne touche pas une classe sociale précise mais apparaît chez l’adolescent, l’ouvrier, le cadre, l’intellectuel, l’étudiant, le rural comme le citadin. »
Le responsable a expliqué que cette situation résulte d’un ensemble de facteurs, soit la forte croissance démographique, le désengagement des parents, l’exiguïté des logements, l’exclusion sociale, la déperdition scolaire, qui écarte chaque année près de 500 jeunes, le chômage, l’absence d’activités culturelles et l’errance. Le manque total d’orientation et de prise en charge plonge ainsi toute une génération dans le sentiment d’inutilité et l’angoisse, les poussant progressivement vers la rue.
Abidat a tenu à préciser que tous ces facteurs s’accumulent, formant un effet boule de neige qui conduit à d’autres phénomènes inquiétants, la hausse des actes criminels commis par des jeunes, l’augmentation des décès par overdose et même la surcharge des prisons.
Il a, en outre, rappelé que « l’Algérie a toujours mené des politiques de prévention et de répression du trafic de drogue. Mais ce problème est un drame international. La drogue occupe aujourd’hui la deuxième place dans l’économie mondiale, avec plus de 500 milliards de dollars de recettes annuelles ».
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Le responsable a expliqué que cette situation résulte d’un ensemble de facteurs, soit la forte croissance démographique, le désengagement des parents, l’exiguïté des logements, l’exclusion sociale, la déperdition scolaire, qui écarte chaque année près de 500 jeunes, le chômage, l’absence d’activités culturelles et l’errance. Le manque total d’orientation et de prise en charge plonge ainsi toute une génération dans le sentiment d’inutilité et l’angoisse, les poussant progressivement vers la rue.
Abidat a tenu à préciser que tous ces facteurs s’accumulent, formant un effet boule de neige qui conduit à d’autres phénomènes inquiétants, la hausse des actes criminels commis par des jeunes, l’augmentation des décès par overdose et même la surcharge des prisons.
Il a, en outre, rappelé que « l’Algérie a toujours mené des politiques de prévention et de répression du trafic de drogue. Mais ce problème est un drame international. La drogue occupe aujourd’hui la deuxième place dans l’économie mondiale, avec plus de 500 milliards de dollars de recettes annuelles ».
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25/11/2025 - Le jeune indépendant - Algérie
Trois millions de cas de toxicomanie ont été enregistrés cette année en Algérie. Un chiffre alarmant qui démontre la progression dangereuse du fléau, menaçant l’ensemble de la société. Spécialistes de la santé mentale, acteurs associatifs et responsables de la sécurité ont tiré la sonnette d’alarme avant-hier, lors d’une rencontre organisée au forum de DK News à Alger, appelant à renforcer d’urgence la lutte contre un phénomène devenu gravement préoccupant.
Dans son allocution, Abdelkrim Abidat, expert consultant international en prévention et lutte contre la drogue et président de l’Organisation nationale de sauvegarde de la jeunesse (ONSJ), a affirmé que « le phénomène de la drogue et de la toxicomanie en Algérie a pris une ampleur très inquiétante. Il est essentiel d’en parler pour prévenir la jeunesse et protéger l’avenir. C’est un devoir de santé publique, mais aussi une nécessité pour éviter les dangers qui menacent notre société ».
Le spécialiste a souligné que « la gravité de la situation a atteint un niveau élevé, surtout pour un pays comme l’Algérie, dont 70 % de la population sont des jeunes. On peut facilement imaginer la catastrophe si ce fléau venait à s’étendre davantage, notamment avec l’agrandissement des wilayas. Cela fait peur ». Concernant le nombre de consommateurs, M. Abidat a déclaré que « nous sommes passés de 600 000 cas à 3 millions de toxicomanes, dont l’âge pour la plupart est entre 15 et 30 ans, dont 3 % sont des filles. La toxicomanie ne touche pas une classe sociale précise mais apparaît chez l’adolescent, l’ouvrier, le cadre, l’intellectuel, l’étudiant, le rural comme le citadin. »
Le responsable a expliqué que cette situation résulte d’un ensemble de facteurs, soit la forte croissance démographique, le désengagement des parents, l’exiguïté des logements, l’exclusion sociale, la déperdition scolaire, qui écarte chaque année près de 500 jeunes, le chômage, l’absence d’activités culturelles et l’errance. Le manque total d’orientation et de prise en charge plonge ainsi toute une génération dans le sentiment d’inutilité et l’angoisse, les poussant progressivement vers la rue.
Abidat a tenu à préciser que tous ces facteurs s’accumulent, formant un effet boule de neige qui conduit à d’autres phénomènes inquiétants, la hausse des actes criminels commis par des jeunes, l’augmentation des décès par overdose et même la surcharge des prisons.
Il a, en outre, rappelé que « l’Algérie a toujours mené des politiques de prévention et de répression du trafic de drogue. Mais ce problème est un drame international. La drogue occupe aujourd’hui la deuxième place dans l’économie mondiale, avec plus de 500 milliards de dollars de recettes annuelles ».

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