Le directeur général de l’Institut national de santé publique (INSP) a révélé que plus de 56.000 nouveaux cas de cancer ont été recensés en Algérie.

«Le registre des données nationale des cancers en Algérie, constitue l’un des piliers scientifiques crucial pour une vision réelle épidémiologique du cancer au pays”, a déclaré, hier à Alger, le ministre de la Santé, lors de son allocution prononcée, à l’occasion d’une cérémonie consacrée à l’importance du développement du système de santé en Algérie.
Pour Mohamed Esseddik Aït Messaoudène, le cancer exige une réponse globale fondée sur des données précises et des informations fiables, il a mis en lumière la stratégie nationale axée sur plusieurs points essentiels.

Il s’agit de l’évaluation de l’efficacité des programmes nationaux de détection précoce du cancer, de la planification adéquate de la répartition des ressources humaines et de santé, de la promotion de la recherche scientifique et de l’encouragement des études épidémiologiques et du soutien de la prise de décision en matière de santé sur la base de données fiables et de preuves scientifiques. « L’Algérie a réalisé des progrès tangibles dans ce domaine, en mettant en place un réseau de registres nationaux et régionaux du cancer couvrant toutes les provinces du pays. Ces registres constituent un modèle de réussite dans le secteur de la santé, témoignant de l’engagement de notre pays à développer l’infrastructure d’information sanitaire », a-t-il fait savoir.
Le ministre a déclaré que son département veille à ce que ses registres soient conformes aux normes internationales approuvées par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), tant en termes de qualité et d’exactitude des données collectées que de régularité de leur mise à jour. Ils constituent ainsi une référence fiable pour l’élaboration de politiques nationales de santé fondées sur des données scientifiques et œuvrent également à la transformation numérique de la gestion de ces dossiers, en les reliant électroniquement aux hôpitaux, aux laboratoires et aux centres régionaux. « Cela contribue à accélérer le processus de collecte et d’analyse des données et à garantir la mise à disposition d’une base de données nationale actualisée, précise et cohérente », a-t-il déclaré.

Le directeur général de l’Institut national de santé publique (INSP) a révélé de son côté que plus de 56.000 nouveaux cas de cancer ont été recensés en Algérie, dont plus de 31.000 chez les jeunes femmes et indiqué que le cancer du sein représente plus de 44%. ‘‘Le fait de détecter ces cas témoigne des efforts consentis par l’État en matière de prévention’’, a expliqué Abderrazak Bouamra, soulignant, à ce propos, que le cancer de la prostate est classé en première position au classement des cancers chez les hommes, suivi de celui du côlon rectal. A signaler, par ailleurs, que le ministre de la Santé, a co-présidé, lundi dernier, avec le Haut-commissaire à la numérisation avec rang de ministre, une réunion consacrée à l’évaluation de l’état d’avancement du projet de numérisation du secteur de la santé...

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