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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

Plus de 50% des adultes à la merci des maladies dues au plomb à Kinshasa

02/10/2025 - scidev.net/ - Afrique

[KINSHASA, SciDev.Net] Une étude menée à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) sur 151 adultes issus de quatre districts révèle une exposition préoccupante à des substances toxiques, dont certaines sont interdites, avec des risques sanitaires « graves ».
Ces substances sont en particulier le plomb et l’arsenic, mais aussi le dichloro-diphenyl-dichloroethylene (DDE) et le polychlorobiphényles (PCB), deux substances émanant respectivement du pesticide autrefois appelé DDT et de la peinture industrielle.

Trésor Bayebila Menanzambi, chercheur en pharmacie galénique à l’Université de Kinshasa et auteur principal de l’étude confie à SciDev.net que « sur la présence du plomb dans le sang, notre étude nous a enseigné qu’avec la population adulte, plus de la moitié sont au-delà de la norme OMS de 50 microgrammes par litre et donc, 80 % environ sont au-delà de la valeur américaine de 35 microgrammes par litre. Ça constitue vraiment un sérieux problème puisque le plomb est un puissant neurotoxique ».

Il ajoute : « Nous avons constaté que 12,7 % des volontaires à l’étude présentaient des valeurs d’exposition au DDE supérieures à une valeur publiée par des chercheurs américains, associée à un risque pour le cancer. Donc, l’exposition au DDE est un réel problème de santé publique. »

Pour Céline Sikulisimwa, professeure d’hydrochimie et chimie de l’environnement de l’Université de Kinshasa, cette étude confirme des signaux observés depuis plusieurs années. « Il y a quelques années, nous avions mené au sein de l’organisation « SOS Rivières » une campagne de monitoring de toutes les rivières de Kinshasa. Nous avions constaté que les rivières avaient atteint un niveau de pollution très avancé », dit-elle.

L’étude identifie plusieurs voies d’exposition : alimentation, contact dermique, voie pulmonaire. Ainsi, le plomb présent dans le sol peut par exemple contaminer les légumes et autres aliments.

« Il y a probablement toujours présence de plomb dans les carburants et même les peintures utilisées à travers la ville. Certes, la céruse de plomb est interdite depuis les années 2000, mais les autorités devraient investiguer car les deux produits peuvent occasionner une exposition atmosphérique », croit savoir Trésor Bayebila Menanzambi.

Lire la suite sur le site scidev.net/

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