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03/10/2025 - Fraternité matin - Côte d'Ivoire
Infection chronique de la peau, l'ulcère de Buruli est une maladie invalidante causée par le « Mycobacterium ulcerans » une mycobactérie, au même titre que la lèpre et la tuberculose. Faute de traitement, elle entraine de graves plaies purulentes sur les membres atteints de la victime. Outre les adultes, les enfants n'en sont pas épargnés. Nous sommes allés à la rencontre de quelques-uns.
K. Roland, 11 ans, commence progressivement à reprendre sa pleine forme. Vêtu d’un tee-shirt noir et d’une culotte noire, ce natif de Dioulakro (Taabo) était atteint de l’Ulcère de Buruli. Assis sur une chaise devant la cour familiale, il partage un repas avec sa sœur.
En effet, K. Roland avait été pris en charge pendant six mois par le Programme de lutte contre cette pathologie. N’ayant jamais eu la chance d’aller à l’école comme ses camarades, l’adolescent tente de se remémorer les débuts de cette maladie. D’une voix à peine audible, il rappelle que la maladie avait commencé par une plaie bénigne au bras. A cette époque, le petit K. Roland vivait chez ses parents dans un campement à N’Gouamoukro (à Taabo).
Pour rallier leur champ, lui et ses parents sont obligés de traverser une rivière. C’est dans ces circonstances qu’il a contracté le virus de la maladie. S’étant rendu compte que ce n’était pas une plaie comme les autres, son père a décidé de l’amener à l’hôpital où notification lui a été faite que la plaie avait beaucoup évolué et atteint la ‘’catégorie 3’’, synonyme de large plaie. « Faisant une forte fièvre, nous l’avons aussitôt mis sous traitement. La plaie a provoqué une infection tellement grave et fait enfler son bras qu’il n’arrivait plus à mouvoir ses doigts, encore moins bouger la main. Ce qui avait nécessité le placement sous traitement de K. Roland au Programme national de lutte contre l’ulcère de Buruli à Taabo », confie Koffi Thérèse, sa mère, qui passait de temps en temps sa main sur la tête de son fils qui la gratifiait d’un sourire chaleureux.
Rebuté par la plaie béante qui recouvrait le bras de son fils et convaincu que sa progéniture était victime d’un mauvais sort, son père a fini par l’abandonner à la mère du pauvre garçon. « Depuis lors, nous n’avons plus eu des nouvelles de son père qui est convaincu que cette maladie est un sort lancé sur son fils. Son téléphone ne passe plus. Aujourd’hui, grâce aux soins des médecins, mon fils se porte à merveille. Il suit régulièrement son traitement », raconte, fièrement, dame Koffi Thérèse.
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