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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

Pathologies neurologiques : « En population pédiatrique, la paralysie cérébrale est fréquente », Dr Julie Kyelem, neurologue

07/10/2025 - Sidwaya - Burkina Faso

A l’occasion de la Journée mondiale de la paralysie cérébrale célébrée chaque 6 octobre, docteur Julie Kyelem, neurologue avec une sous spécialisation pour la prise en charge des pathologiques neurologiques des enfants et des adolescents a accordé une interview à Sidwaya. Découvrez les manifestations de la paralysie cérébrale, ses causes, ses conséquences médicales et sociales.

Sidwaya (S) : Qu’est ce que la paralysie cérébrale ?

Julie Kyelem (J.K.) : Merci de nous donner l’opportunité de parler d’une pathologie qui nous tient à cœur, qui est de plus en plus fréquente dans notre société et surtout qui est méconnue. La paralysie cérébrale, anciennement on l’appelait infirmité motrice d’origine cérébrale ou infirmité motrice cérébrale. C’est une maladie qui touche le cerveau et survient généralement chez les enfants. Elle entraine des troubles au niveau neurologique. Ces troubles peuvent toucher la motricité, le tonus musculaire, les postures, par exemple la posture assise, la posture debout. Egalement, on peut avoir des troubles cognitifs. Quand on dit troubles cognitifs, c’est le retard du langage et le retard mental. On peut aussi également avoir l’épilepsie qui s’y associe et d’autres troubles à type de troubles de la vision ou la surdité.

S : Comment se manifeste la paralysie cérébrale ?

J.K. : Généralement, les parents constatent que l’enfant a un retard dans les acquisitions motrices. Par exemple, un enfant qui a 4 à 6 mois qui ne tient pas la tête, qui ne tient pas les objets, qui ne manipule pas les objets, qui ne répond pas aux stimuli. Par exemple, il y a la lumière qui passe ou bien, il y a un bruit et l’enfant ne se retourne pas. Donc en ce moment, ça doit inquiéter les parents. Si par exemple, à 12, 15 mois, l’enfant ne tient pas la position assise, il ne commence pas à faire 4 pattes, il ne répond pas à l’appel de son prénom. Ça doit être un signe d’alerte pour les parents. A 18, 24 mois, un enfant qui ne marche pas, qui ne se redresse pas, qui ne se met pas debout même avec appui, ça doit inquiéter les parents. Un enfant qui ne dit pas papa, maman à 18, 24 mois, ça doit inquiéter les parents et les amener à consulter. C’est vraiment le signe d’alerte sur lequel, nous insistons, pour que les parents puissent consulter tôt afin qu’on prenne en charge les enfants assez tôt, qu’on essaie de déterminer quels sont les types de troubles qu’ils ont. Est-ce que c’est des troubles moteurs? Est-ce que c’est la posture et voir à quel moment ces troubles ont pu survenir? Est-ce que c’était avant la naissance, pendant, ou après l’accouchement et pouvoir ainsi faire ce qu’on appelle une prise en charge vraiment globale qui va prendre en compte tous les aspects.

S : Justement, quelles sont les causes de la paralysie cérébrale chez les enfants et les adolescents ?

J.K. : Quand on prend les causes avant la naissance, c’est-à-dire pendant que l’enfant est dans le ventre de la maman, on peut avoir des causes génétiques. Les malformations peuvent induire certaines lésions cérébrales. C’est le cas par exemple, de la trisomie 21. On peut avoir également des mamans qui ont eu des pathologies pendant leur grossesse. Si une maman fait une infection pendant la grossesse et que cette infection touche le bébé pendant qu’il est en pleine croissance dans le ventre, ça peut entraîner des lésions cérébrales que l’enfant va garder. Pendant la naissance, c’est surtout les enfants dont le travail a été long. Les enfants s’épuisent pendant l’accouchement et quand ils sortent, il n’y a pas le premier cri. Les réactions de l’enfant ne sont pas appropriées et souvent c’est des enfants qu’il faut réanimer parce qu’après trois minutes sans oxygène, le cerveau a déjà des lésions. Donc c’est pour cela qu’à la naissance, il faut vraiment que l’enfant crie, l’enfant soit bien rose. Il ne faut pas qu’il y ait des souffrances foetales à la naissance. Les causes post-natales, cela veut dire après l’accouchement, c’est beaucoup plus les infections qui sont incriminées dans notre pays et dans notre région.

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