Suivez-nous :
Identifiez-vous | Inscription
04/10/2025 - Adiac Congo - Congo-Brazzaville
La pratique des avortements clandestins prend de l’ampleur au Congo. A l’occasion de la Journée mondiale de la contraception, l’Association congolaise pour les droits et la santé (ACDS) a organisé, le 1er octobre à Brazzaville, une causerie-débat avec les jeunes filles pour les sensibiliser au danger qu’elles courent, et alerter les pouvoirs publics sur cette pratique.
Une cinquantaine de jeunes filles et adolescentes ont pris part à la causerie-débat organisée au siège du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap). A cette occasion, l’ACDS a animé un exposé au cours duquel elle a fait le point de la pratique des avortements clandestins au Congo.
Deux communications ont été faites pour édifier les jeunes filles et adolescentes, dont celle animée par Ornael Mikaël Djembo, expert, sur « L’écosystème juridique international, régional et national en matière d’avortement : état des lieux et perspectives ».
Se servant des résultats d’une étude du ministère de la Santé et de la Population, l’organisation non gouvernementale (ONG) a fait savoir qu’au Congo les avortements clandestins deviennent un problème de santé publique. Dans le pays, selon l’ACDS, le taux d’avortements illicites est de 25,9% dans la tranche d’âge de 15 à 19 ans, et 31,3% dans celle de 20 à 24 ans. Cette pratique illicite est la cause principale de la hausse du taux de mortalité maternelle dans le pays, qui représente 25% dans la tranche d’âge de 10 à 24 ans, et 10% parmi les jeunes de 10 à 15 ans.
👉 La chaîne WhatsApp de Sanofi GHU
Adresse
Téléphone
Revue MAF
Revue OST
Actualités
Rubriques spécialités
Webinaires
Espaces labos