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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

Pré-éclampsie: « Si elle n’est pas diagnostiquée à temps et correctement prise en charge, elle peut avoir des conséquences très graves », Dr Natacha Lankoandé

14/07/2025 - Sidwaya - Burkina Faso

Liée à la grossesse, la pré-éclampsie est une maladie qui est très fréquente. Elle est généralement due à une hypertension artérielle associée à la présence de protéines dans les urines. Dr Natacha Bako/ Lankoandé Natacha, gynécologue obstétricienne au CHU de Bogodogo nous en dit plus sur la maladie.

Sidwaya(s) : Quelle est l’ampleur de la pré-éclampsie au Burkina Faso ?

Natacha Lankoandé (N.L.) Au Burkina Faso, la pré-éclampsie avec ses complications constitue la 2e cause de mortalité maternelle après les hémorragies, avec une fréquence allant de 12 à 17%.

S. : Quels sont les premiers symptômes qui doivent alerter une femme enceinte face à la pré-éclampsie ?

N.L. : Les signes qui doivent alerter une femme enceinte face à la pré-éclampsie sont les vertiges, les troubles visuels, comme un flou des points noirs devant les yeux, ou même ne plus rien voir, elle peut aussi entendre des bourdonnements dans les oreilles, avoir des maux de tête ou céphalées. Les douleurs abdominales peuvent aussi être présentes. La femme enceinte peut également remarquer que son bébé bouge moins que d’habitude. Tous ces signes doivent inciter à consulter rapidement.

S. : Quels sont les principaux facteurs de risque de la pré-éclampsie ?

N.L. : La pré-éclampsie peut survenir dans différents contextes. L’âge de la femme joue un rôle important : les très jeunes femmes et celles plus âgées sont davantage exposées. Une femme ayant déjà souffert de pré-éclampsie lors d’une grossesse antérieure présente un risque élevé de récidive. L’obésité est également un facteur qui peut favoriser son apparition. Il faut aussi tenir compte des antécédents familiaux : lorsqu’une mère, une sœur ou une tante a déjà connu cette pathologie, le risque augmente. Une grossesse pour la première fois expose également davantage. Enfin, lorsqu’une femme conçoit peu de temps après le début de sa relation, son organisme peut percevoir la grossesse comme une sorte de greffe, ce qui perturbe le processus de placentation. Ce mécanisme immunitaire rend la grossesse plus vulnérable à certaines complications comme la pré-éclampsie.

S. : Vous avez évoqué des facteurs cardiovasculaires : quel est leur lien avec la pré-éclampsie ?

N.L. : L’obésité, qui est un facteur de risque cardiovasculaire bien connu, est aussi un terrain favorable à la survenue de la maladie. La pré-éclampsie est une maladie qui repose sur un dysfonctionnement au niveau de la vascularisation utéro placentaire. Cela provoque une mauvaise perfusion, qui retentit ensuite sur plusieurs organes de la mère. Les reins, par exemple, filtrent mal les protéines, le foie peut être affecté avec des troubles de la coagulation, et dans les cas graves, le cerveau peut également subir des dommages, avec un risque de crise convulsive ou éclampsie.

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