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07/07/2025 - Iwacu - Burundi
Incompréhension, exclusion, mépris, … certaines personnes qui développent l’accident vasculaire cérébral (AVC) se retrouvent confrontées à moult défis. Contrairement aux préjugés dont elles sont victimes, elles ne deviennent pas inutiles. Accompagnées, soutenues, elles peuvent s’en remettre et servir, rassurent les experts en la matière.
« Une paralysie qui survient souvent de façon brutale », décrit Célestin Ncutinamagara, une des victimes de l’AVC. C’est en 2022 qu’il a développé la maladie. « J’étais parti à Gitega dans une fête familiale. Pendant la nuit, de façon soudaine, une partie de mon corps a été paralysée », raconte-t-il. Etant médecin, il était au courant des symptômes. Il s’est alors battu pour sa survie. « J’ai quitté le lit et je me suis allongé par terre. Après, je me suis fait diagnostiquer. J’ai pincé le mollet, la cuisse, l’avant-bras, le bras et je ne sentais rien. J’étais donc complétement paralysé. » Il a ensuite vérifié d’autres parties du corps. « J’ai fait des sifflements pour tester la bouche. Rien n’allait. J’ai ainsi confirmé que j’ai eu un AVC dans l’immédiat. »
Il a appelé au secours. « J’ai remarqué que j’étais dans une chambre fermée et seul. Alors, j’ai essayé de ramper comme un lézard, un serpent jusqu’au niveau de la porte et j’ai essayé d’ouvrir. »
Ne pouvant pas crier, il s’est rabattu sur son téléphone. Par chance, il est tombé sur le contact de son beau-frère qui était dans une autre chambre. « Nous étions montés ensemble dans une fête. Je lui ai fait un bip et directement il est venu à mon secours. Il a tapé à la porte et toujours en rampant sur la partie encore normale, j’ai ouvert la porte. »
C’est avec des gestes qu’il va alors montrer à son secouriste qu’il est paralysé. « Je ne pouvais plus parler. La bouche était déjà déviée contre latérales, adroite. Et je commençais à devenir inconscient. »
Il a par la suite été évacué vers un hôpital proche. Après quelques services de premiers secours, il a été évacué vers Bujumbura pour un test scanner. « Là, les examens vont confirmer que j’ai un AVC hémorragique dû à l’hypertension. »
Après dix jours d’hospitalisation, il rentre et va continuer les soins à son domicile comme la kinésithérapie, le traitement antihypertenseur, etc.
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