Dakhla, ville du sud Marocain vit au rythme de l’accueil des étudiants de la de la 1ere promotion de la faculté de médecine de Dakhla, dont la rentrée universitaire est programmée pour le 22 septembre 2024.
Par ailleurs, Dakhla vit au rythme de la 5ème rencontre du réseau africain de recherche en infectiologie et en réanimation, qui se déroule du 5 au 8 septembre 2024, indique Dr Jamalddine KOHEN, président de la société marocaine d’anesthésie, analgésie et de réanimation (SMAAR).

Le continent africain fait face à de nombreux défis en matière de santé publique, notamment dans la lutte contre les infections sévères en milieu de réanimation.

C’est dans ce contexte que naît en 2022 une initiative scientifique ambitieuse : le Réseau Africain de Recherche en Infectiologie en Réanimation (REA RIR).

Fondé au Maroc, ce réseau se distingue par son engagement en faveur de la recherche médicale en Afrique.

Sous l’égide de la Société d'Anesthésie-Réanimation d'Afrique Francophone (SARAF) et avec le soutien logistique de la Société Marocaine d'Anesthésie, d'Analgésie et de Réanimation (SMAAR), le REA RIR se donne pour mission de regrouper les spécialistes de divers domaines médicaux afin de répondre aux problématiques infectieuses spécifiques à la réanimation en Afrique, indique Dr Jamalddine KOHEN, président de la SMAAR.

Ce réseau réunit des laboratoires de biologie, des services de réanimation adultes, pédiatriques et néonatals, et des experts dans les domaines de l'infectiologie, tous mus par un même objectif : la recherche scientifique collaborative.

Objectifs ambitieux et approche collaborative

Le REA RIR aspire à améliorer la compréhension des infections en milieu de réanimation et à soutenir la recherche épidémiologique, clinique et biologique sur le continent.

Pour ce faire, ce réseau Africain vise à établir un réseau interdisciplinaire regroupant les professionnels de santé de plusieurs spécialités, unissant ainsi les forces africaines pour mener à bien des études de grande envergure.

Le réseau se distingue par son approche collaborative.

Il encourage les échanges entre les membres issus de différents pays africains, mais aussi avec des organismes internationaux.

Ces interactions permettent non seulement de renforcer la recherche scientifique, mais aussi de diffuser les bonnes pratiques en matière de soins intensifs et de gestion des infections.

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