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04/10/2025 - Le matin - Maroc
La 6e édition de l’International Meeting of the United European Academy, organisée la semaine dernière à Casablanca en collaboration avec la Société marocaine de chirurgie orthopédique et traumatologique, a mis en lumière les dernières avancées en chirurgie prothétique de la hanche et du genou. Le Pr Abdeljabbar Messoudi, chirurgien orthopédiste et président de la SMACOT, revient sur les bénéfices pour les patients, les innovations en matière d’implants et le rôle croissant de l’intelligence artificielle et de la robotique dans la pratique orthopédique.
Le Matin : Casablanca a abrité, la semaine dernière, la 6e édition de l’International Meeting of the United European Academy (UEA). Quels en ont été les principaux objectifs, et quelles avancées majeures ont été mises en lumière lors de cette édition ?
Pr Abdeljabbar Messoudi : Il s’agit du 6e congrès de l’United European Academy, organisé en collaboration avec la Société marocaine de chirurgie orthopédique et traumatologique (SMACOT).
C’est la première fois que cette manifestation scientifique se tient en dehors de l’espace européen. Ce congrès avait pour objectif de faire le point sur les avancées en chirurgie de remplacement prothétique de la hanche et du genou à l’ère de l’intelligence artificielle (IA) et de la robotique. Il a réuni environ 600 chirurgiens orthopédistes, praticiens et conférenciers, dans un esprit de partage de savoir-faire et de développement de la formation continue.
Quels sont, selon vous, les avantages réels de la robotique pour les patients dans le remplacement de la hanche et du genou ?
Ce n’est pas une chirurgie robotique au sens strict, mais une chirurgie standard assistée par le robot «Rebot». Concrètement, le chirurgien reste pleinement impliqué et garde le contrôle total, en commandant et dirigeant chacun des gestes du robot pendant l’intervention.
L’assistance robotisée permet une précision accrue sur certains gestes qui, auparavant, reposaient largement sur l’appréciation subjective du chirurgien. Cela contribue à réduire la variabilité des interventions et à améliorer les résultats pour le patient.
Concernant la planification préopératoire, que peut-on attendre des nouvelles procédures en 3D par rapport aux méthodes classiques en 2D ?
Autrefois, la planification préopératoire pour les prothèses de hanche et de genou se faisait à partir de calques appliqués sur les radiographies du patient.
Aujourd’hui, grâce à l’intelligence artificielle, la collecte et le traitement des données radiographiques et scannographiques permettent, via l’impression 3D, de concevoir des prothèses personnalisées, parfaitement adaptées à l’anatomie de chaque patient. Cette évolution améliore la précision chirurgicale et optimise l’adaptation de la prothèse, ce qui se traduit par de meilleurs résultats postopératoires.
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