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Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
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Mahfoud BOUCEBCI est né le 22 novembre 1937 à Miliana.
Après des études de médecine puis de psychiatrie à Nice, il rentre à Alger en 1967 où il poursuit une carrière hospitalo-universitaire. Il passe son agrégation en 1972 et part au CHU d'Oran où il exercera pendant 2 ans, puis revient à Alger pour être nommé professeur, chef de service de psychiatrie à la clinique « Les Oliviers ».
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De derrière son bureau feutré parsemé de brochures scientifiques et d’un Coran rouge brique discrètement entre des feuillets épars, le professeur Nekhla semble perdu dans ses contemplations. Il vient de sortir du bloc opératoire, et dans sa tête défilent les images de l’acte chirurgical qu’il venait d’accomplir. A-t-il fait tout ce qu’il fallait pour annihiler la lourde pathologie qu’il venait d’opérer ?
Publié dans Médecine du Maghreb 241 - Nov./Déc. 2016 - pages 20-28
Analgésie par site implantable intrathécale en cancérologie
Auteurs : Y. Benhocine, N. Hanouchine, N. Belaidi - Algérie
But de l’étude : Evaluer l’efficacité analgésique de l’injection de morphiniques par une chambre à cathéter implantable intrathécale pour les douleurs cancéreuses réfractaires.
Type d’étude : Etude prospective expérimentale, monocentrique.
Matériel et méthode : Ont été inclus tous les patients de plus de 18 ans vus en consultation douleur, de mars 2012 à juin 2015 qui présentaient une douleur chronique d'origine cancéreuse. Ceux qui présentaient une contre-indication à la technique ou une injection-test non-efficace n’ont pas été inclus. Mise en place du cathéter intrathécal lombaire et administration de la morphine dont la posologie est fonction du résultat obtenu lors de l’injection-test. Les critères de jugements principaux étaient : l’évaluation de l’intensité de la douleur par l’échelle visuelle analogique, et la qualité de vie des malades. L’analyse statistique a utilisé le logiciel Statistical Package for the Social Sciences.
Résultats : Soixante et un patients étaient inclus dans l’étude, mais seulement 24 patients ont bénéficié d’un site implantable intrathécal. L’âge moyen à l’instauration de l’analgésie était de 55,45 ans ± 7,12 années. Le délai entre le diagnostic et l’implantation était de 3,61 ans en moyenne. La localisation du cancer primitif était essentiellement génito-urinaire et digestive, et la localisation des douleurs étaient essentiellement pelvi-péritonéale. On note que la douleur a chuté de 54,58%, avec une nette amélioration de la qualité de vie. En dehors des effets secondaires classiques, un cas de fuite du liquide céphalo-rachidien, une infection locale au point de ponction, et un cas d’infection de la loge, ont répondu au traitement.
Conclusion : Au terme de cette analyse, il faut bien reconnaître que l’analgésie intrathécale procure une analgésie de très bonne qualité, mais il existe une proportion non-négligeable de complications, pour cela elle n'est proposée aux patients qu'en dernier recours.
Aim of the study: To evaluate the analgesic efficacy of opioids by injection chamber implantable intrathecal catheter for refractory cancer pain.
Design: Experimental prospective study, single-center.
Materials and methods: Were included all patients over 18 years seen in consultation pain, from March 2012 to June 2015 and who had chronic cancer pain. Those who showed contraindication for technical or non-effective injection test were not included. Fitting the lumbar intrathecal catheter and administration of morphine whose dosage is based on the result obtained during the injection test.
Significant judgments criteria are: the assessment of pain intensity by visual analog scale, and quality of life of patients. The statistical analysis used the Statistical Package for the Social Sciences software.
Results: Sixty-one patients were included in the study, but only 24 patients received an implantable intrathecal site. The average age at the introduction of intrathecal analgesia was 55.45 ± 7.12 years. The average time between diagnosis and implantation was 3,61 years. Location of primary cancer was essentially digestive and genitourinary, and location of the pain was essentially pelvic peritoneal. Note that the pain fell 54.58% with a significant improvement in quality of life. Besides the classic side effects, a case of leakage of cerebrospinal fluid, local infection at the puncture site, and infections of the lodge, responded to treatment.
Conclusion: At the end of this analysis, we must recognize that intrathecal analgesia provides very good quality of analgesia, but there is a significant proportion of complications, for this it is proposed to patients as a last resort.
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