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Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.
Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.
Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.
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Le Professeur Belgacem Ait Ouyahia est né le 10 octobre 1928 à Ain El Hammam (wilaya de Tizi Ouzou) où son père était instituteur. Après des études primaires dans sa région natale, il se rend à Alger pour effectuer ses études secondaires où il obtint son bac en 1948. Il s’inscrit par la suite à la faculté de médecine d’Alger et effectue son premier stage d’interne en 1953/1954, au service de chirurgie de l’hôpital d’Orléansville (actuellement Chlef).
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La lutte anticancéreuse en Algérie débuta sous l’occupation française. C’est en 1928 qu’intervient la création de principe du centre anticancéreux d’Alger, suivant de peu la réalisation des centres de Bordeaux, Paris et Lyon en 1923 ; De Montpellier, Strasbourg, Lille Rennes, Reims, Caen et Toulouse en 1924 ; de Marseille et Angers en 1925 ; et de Nancy en 1927. Le centre anticancéreux d’Alger était installé par le professeur Constantini dans les locaux de la clinique A de l’hôpital Mustapha. Ce centre, s’il avait le mérite de constituer le premier maillon dans la chaîne de la lutte anticancéreuse en Algérie ne pouvait prétendre à assumer ni le dépistage, ni le traitement de tous les cancers observés. Néanmoins le départ était ainsi donné et une consultation anticancéreuse fut instituée par les docteurs Laffont, Ferrari, Viallet et Duboucher.
Par M.KHIATI Professeur de pédiatrie
(In "histoire de la médecine en Algérie" Ed ANEP 2000)
La période coloniale peut être schématiquement divisée en deux périodes :
Dès le début de la colonisation, les français ont développé un système hospitalier militaire suivant la présence de leurs troupes et/ou colons :
Ces hôpitaux s'adressaient d'abord aux européens ; les algériens autochtones devaient bénéficier d'infirmeries indigènes implantées près des regroupements de tribus. Très peu disposaient d'un médecin permanent. En 1845, 18 médecins sont affectés dans les principales villes d'Algérie. Ils étaient secondés par 14 praticiens ruraux. Ces médecins ne suffisaient même pas à la population européenne. Devant cette pénurie, un appel des autorités coloniales fut adressé aux missions caritatives :
En 1845 une ordonnance instituant des médecins de colonisation a été signée suivie le 30 juin 1847 par une circulaire créant un service de santé auprès des bureaux arabes et imposant la tenue d'un registre d'observations médicales. Trois médecins sont affectés au niveau des bureaux arabes dans les 3 régions du pays.
Devant cette situation sanitaire, la population autochtone continuait donc à faire appel à la médecine populaire traditionnelle telle qu'elle se pratiquait avant l'occupation française.
L'enseignement médical européen a démarré en 1933 où un cours de pathologie fut dispensé à Alger. Il était bien sur réservé aux européens et se déroulait à l'hôpital militaire du Dey (Bab El Oued).
En 1849 la société de médecine d'Alger fut créée.
En 1850 (et jusqu'en 1959) un cours d'accouchement a également été ouvert.
Enfin l'école de médecine d'Alger fut créée par décret le 3 avril 1857.
Théoriquement ouverte également aux algériens, elle ne comptait que 5 arabes inscrits en 1865.
De 1875 à 1878, l'école a enregistré l'inscription de 85 étudiants en médecine qui ne pouvaient effectuer que les deux premières années d'étude.
A partir de la troisième année, ils étaient obligés de se rendre en métropole.
De 1879 à 1909 un seul diplômé algérien en médecine.
En 1939, on comptait 200 diplômés universitaires d'origine autochtone dont 41 médecins, 22 pharmaciens et 9 dentistes.
En 1954, à la veille du déclenchement de la révolution, le nombre de diplômés était de 165 médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes.
Etudiants algériens inscrits à l ‘université d’Alger | |||
Année | Nombre total d’étudiants | Etudiants algériens | Etudiants en médecine et pharmacie |
1915-16 | 422 | 39 | 7 |
1919-20 | 1428 | 17 | 15 |
1925-26 | 1663 | 64 | 12 |
1929-30 | 2013 | 97 | 13 |
1935-36 | 2258 | 94 | 9 |
1939-40 | 1866 | 89 | 30 |
1945-46 | 4978 | 360 | 165 |
1949-50 | 4833 | 306 | 105 |
1955-56 | 5198 | 684 | 128 |
1959-60 | 6533 | 814 | 100 |
1960-61 | 7248 | 1317 | 150 |
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