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Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid
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Evoquer la mémoire et le parcours remarquable de celui qui fut et restera le fondateur de l’endocrinologie dans notre pays après l’indépendance renvoie à la douleur que sa disparition récente a gravé dans le cœur de ses proches, avec une pensée particulière et émue pour sa sœur Assia, fidèle d’entre les fidèles. La disparition du professeur Moulay Ben Miloud a aussi frappé d’une grande tristesse ses amis, ses pairs et ses nombreux élèves, présents en Algérie ou établis à l’étranger. D’ailleurs, beaucoup parmi ses disciples auraient pu lui rendre hommage tant l’autorité naturelle qui émanait de son élégante personne, suscitait d’emblée et unanimement le respect. Et ce respect allait bien au-delà de la simple considération due aux maîtres qu’impose aux médecins la tradition hippocratique.
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La période coloniale peut être schématiquement divisée en deux périodes : le XIX ème siècle où la médecine a été utilisée comme moyen de propagande, de pénétration et d'information ; la deuxième période concerne le XX ème siècle et va jusqu'au recouvrement de l'indépendance, marquée par la marginalisation progressive de la population locale et l'accès de quelques musulmans aux études médicales.
La tenue du IIIème Congrès de l’Académie algérienne d’allergologie a été l’occasion d’honorer une grande figure de la médecine algérienne, en l’occurrence le Pr Jean-Paul Grangaud auquel a été décerné le 1er Prix « Tedjini Haddam ».
Né en Algérie en 1938, Jean-Paul Grangaud est un professeur émérite en pédiatrie. Toujours proche des algériens, il avait noué durant sa jeunesse de solides amitiés avec des membres des scouts musulmans et à l’époque où il était interne des hôpitaux (1961-1962), il n’avait pas hésité à alimenter des amis du FLN en médicaments et en sang, volés à l’hôpital.
Alors que ses parents quittent l’Algérie, en 1962, lui, qui n’a que 24 ans à l’époque, décide de rester. Depuis, il n’a jamais pensé à partir, même durant les années de terrorisme. En 1968, il obtient la nationalité algérienne et se consacre entièrement au développement de la pédiatrie en Algérie, montant les services de pédiatrie de l’hôpital de Beni-Messous puis celui d’Aïn Taya. Il sera également derrière l’introduction de la médecine ambulatoire et l’hospitalisation des enfants avec leurs mères, ce qui entraîne une réduction considérable du nombre de décès infantiles.
En 1994, il est nommé conseiller du ministre de la santé de l’époque chargé des problèmes de santé infantile et maternelle, tout en poursuivant ses activités hospitalières.
Note du 05/11/2019 11:03:27.
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