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Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.
Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.
Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.
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Hélène (Lola) Feyguine est née dans une famille juive de Samara le 21 mai 1881. La ville se situe au sud de la Russie près du Kazakhstan, sur les bords de la Volga. Ses parents, marchands de bois, migrent ensuite avec leurs enfants à Odessa, qui appartient alors à l’Empire russe. Plusieurs pogroms eurent lieu dans ce port situé sur la Mer Noire où se trouvait une population multiethnique comportant, outre les Russes et les Ukrainiens, des Juifs et des Grecs en conflit depuis le début du XIXème siècle. Vers 1890, l’émigration juive est importante. De plus, il existe un numerus clausus pour les étudiants juifs.
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La néphrologie a contribué au progrès de la médecine en Algérie particulièrement dans les domaines de la médecine interne, la technologie, la formation, l'organisation sanitaire et la réflexion éthique (don d'organes). Les obstacles rencontrés pour faire reconnaître cette discipline comme spécialité médicale et universitaire ont été fort nombreux. La ténacité des néphrologues à partir de 1977 a porté ses fruits. Ainsi, l'enseignement de la néphrologie en Algérie a débuté en 1988. Le Comité Pédagogique Régional de Néphrologie a été constitué à Alger en 1988 et le Comité Pédagogique National en 1989.
Le professeur Saïd Bakouri, ainé d’une famille de dix enfants, est né le 11 juillet 1927 à Azrou N’Béchar, petit village kabyle aujourd’hui disparu des environs d’El Kseur (wilaya de Bejaïa). Son père était un petit propriétaire terrien qui chassé par la famine, quittera avec sa famille son village pour s’installer à Ibakouren puis enfin à Bougie où il trouvera un emploi au niveau du trésor public.
Jusqu’à l’âge de onze ans, le jeune Saïd Bakouri s’occupera au niveau du lopin de terre familiale des quelques moutons et chèvres que possédait son père et ce n’est qu’après le déplacement de la famille à Bougie que son père réussi à l’inscrire au niveau de l’école communale de Oued Amizour, distante de onze kilomètres du domicile familiale. Il arrivera à rattraper son retard et poursuivra ses études secondaires d’abord au collège de Médéa puis à Alger au lycée Bugeaud (Lycée Emir Abdelkader) où il obtiendra à l’âge de 20 ans son baccalauréat série philosophie en 1947.
En cette année 1947, sa mère décède des suites d’un accouchement difficile, faute de médecin. Cet événement tragique décidera du choix de sa carrière : il veut devenir médecin. Il s’inscrira d’abord à la faculté de médecine d’Alger en 1948, mais de mauvaises conditions de vie et d’études l’obligent à quitter cette faculté pour celle de Poitiers en France où il s’inscrira de nouveau en médecine et où il parviendra à passer l’écueil du PCB (physique, chimie, biologie) lui permettant réellement d’entamer les études médicales qu’il effectuera en fait à la faculté de médecine de Tours entre 1950 et 1957.
Après avoir subit avec succès les épreuves du concours d’internat de médecine des hôpitaux de 2ème catégorie de la région sanitaire de Limoges en décembre 1957, il est interne stagiaire à l’hôpital Georges Renon de Niort jusqu’en 1959. C’est dans cet hôpital qu’il s’orientera vers la pédiatrie grâce au docteur Lignières, médecin chef du service de pédiatrie qui l’encourage à entreprendre cette spécialité.
Le 9 mai 1961, il soutiendra sa thèse de médecine générale qui porte sur « le virilisme familial » à Paris devant un jury présidé par le professeur Cathala, et quelques mois plus tard, le 28 juin de la même année il subit avec succès les épreuves de l’examen en vue de l’attribution de l’attestation d’études complémentaires de pédiatrie et puériculture.
Son engagement pour l’indépendance de l’Algérie au cours de ses études lui vaudra une surveillance policière particulière ce qui l’obligera à rejoindre la frontière tunisienne où il sera, comme beaucoup de ses confrères, médecin de l’ALN.
Après l’indépendance du pays, il prend en charge, en 1963, le service de pédiatrie de l’hôpital régional d’Oran où il assurera la formation du personnel soignant. L’année suivante, pour se rapprocher de sa famille il rejoint Alger où il est nommé assistant au service de pédiatrie de l’hôpital Mustapha dirigé alors par le Pr. Venegia.
Après deux années passées dans ce service, il effectue un stage de 3 mois à l’hôpital Saint Vincent de Paul à Paris, dans le service du professeur Job, spécialiste des maladies endocriniennes de l’enfant.
Après son retour en Algérie, il est envoyé en mission au Biafra pour 3 mois puis retour de nouveau en Algérie où il rejoint, à sa demande, le service de pédiatrie de l’hôpital de Béni-Messous.
En 1971, l’hôpital de Béni-Messous est élevé au rang de CHU. Le docteur Bakouri est titularisé dans le corps des maitres-assistants puis dans celui des chargés de cours au niveau de l’Institut des Sciences Médiales d’Alger (ISM d’Alger).
En 1973 il se marie et aura trois enfants : Fériel, Miassa et Nawal.
En 1975, il est titularisé dans le corps des docents de l’ISM d’Alger et de nouveau, il repartira en mission en 1977, en Angola. A son retour, il est nommé le 8 octobre 1977, professeur de médecine.
Il rejoindra encore une fois durant la période 1981-1982 le service du professeur Job à l’hôpital Saint Vincent de Paul à Paris où il séjournera pendant un an. Il terminera sa carrière au service de pédiatrie du CHU Béni-Messous où il prendra sa retraite en 1992 après 21 ans de service.
Il décède en 1998 à l’hôpital de Clermont-Ferrand à l’âge de 71 ans.
Le professeur Bakouri a pratiqué la médecine dans un grand souci d’humanité et dans le respect du serment d’Hippocrate qu’il avait prononcé quand il est devenu médecin.
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