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Professeur Larbi Abid
Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid


Bloc notes

Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.

Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.

Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
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Histoire de l'Algérie médicale

Les hommes et les femmes


BENMILOUD Khaled

Khaled BENMILOUD est décédé vendredi 25 juillet 2003. Il fut le premier psychiatre de l'Algérie indépendante, en 1962.La psychiatrie algérienne a hérité au lendemain de l'indépendance de 6000 lits à travers le pays et pas un seul médecin psychiatre. A cette époque, on voyait dans les hôpitaux psychiatriques, une sorte d'asile de fous furieux. Benmiloud a humanisé la discipline. Il a réussi à se défaire des trois pavillons Charcot, Pinel et Broussais tombant en ruine, de l'arrière ban de l'hôpital Mustapha et remonter l'allée jusqu'au bout pour refonder la clinique universitaire de psychiatrie d'Alger dans des locaux clairs, humainement viables, le pavillon Ibn Imrane.

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Naissance de la médecine algérienne

La chirurgie plastique en Algérie

Durant de nombreuses décennies, la chirurgie plastique a été le parent pauvre de la chirurgie générale. S'occupant surtout des brûlés et des pertes de substances cutanées post-traumatiques, cette discipline a pris son essor pendant la deuxième guerre mondiale. En Algérie, Alger a connu deux grands chirurgiens plasticiens qui ont contribué par leur travaux à l'essor de la chirurgie plastique mondiale.

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Histoire de l'Algérie médicale : les hommes et les femmes


BEKADA El Hadj Ben M'helEnvoyer cette page par e-mail Ajouter cette page à mes favoris

Par le Pr. Mustapha Maaoui

BEKADA El Hadj Ben M'hel

« Adieu curé je t’aimais bien, Adieu curé je t’aimais bien, tu sais On n’était pas du même bord, On n’était pas du même chemin, Mais on cherchait le même port… » Jacques Brel

Je connais Bekada Hadj Benmhel depuis bientôt cinquante ans ! En fait je le connaissais indirectement, son environnement et lui-même, avant de le voir et de l’apprécier pour lui-même, dès le début, dans les années soixante.

Ayant une de mes sœurs et son mari dans l’enseignement à Annaba, j’entendais déjà parler avec beaucoup de respect de son frère ainé, cadre de l’éducation algérienne. Puis ce fut à la cité universitaire de Ben-Aknoun que l’on ma parlé de Mazouna, son lieu de naissance. Dans la bouche des frères Bourokba, Lakhdar, Mahieddine et El H’bib la description était forcément (mais à juste titre) empreinte d’enthousiasme envers cette région si ancrée dans le pays profond. Ensuite, il y eu comme « catalyseurs » les professeurs Ghalib Djilali et Messaoud Zitouni, ainsi que ses camarades de conférence d’internat, à l’image de Saïd Bouhelassa, Brahim Touchène, Azzouz Lebied et de quelques autres qui me pardonneront de ne pas tous les citer.

A première vue, rien de ce qu’était El hadj et rien de ce que je suis ne nous destinait à une amitié, basée sur un immense respect réciproque et qui a survolé le demi siècle sans anicroche.

El hadj était plutôt réservé, presque taciturne. J’étais enjoué, exubérant. Il donnait l’impression, en première analyse, d’un homme de la tradition. Certes, il était très attaché aux valeurs ancestrales et il était croyant : sa foi religieuse était solidement ancrée chez lui, mais je ne l’ai jamais vu l’exprimer et encore moins l’afficher. Il était d’une modernité surprenante et son esprit d’ouverture en étonnait plus d’un. L’homme était d’une rigueur et d’une franchise déconcertantes, droit dans ses bottes, déterminé sans être obstiné : il était capable de reconnaitre ses limites, voire ses torts, et alors il se ravisait sans complexe. Sa « transparence »ne lui faisait pas que des amis : il les affrontait toujours avec beaucoup de cran, jamais avec de la haine. Il était focalisé sur son travail et pour donner un exemple, un jour de 2001 où je l’interrogeais sur les circonstances qui lui ont miraculeusement sauvé la vie lors des inondations de Bab el oued, il me répondait en donnant des nouvelles sur le livre de séméiologie qu’il concoctait à l’époque.

Si je devais résumer sa vie, cela serait ainsi : il avait le feu sacré de son métier de chirurgien, en tant que praticien et enseignant. I l en avait fait un sacerdoce auquel il s’est voué corps et âme. S’il avait vécu derrière « le rideau de fer », il aurait été stakhanoviste. S’il avait été soldat, on aurait dit qu’il « est tombé au champs d’honneur ». S’il avait été baladin, on l’aurait comparé à Molière, mort, dit-on, sur les tréteaux. Cette dernière comparaison ne lui aurait certainement pas déplu, lui qui était féru de culture anglo-saxonne et qui savait donc que le bloc opératoire, « sa patrie », est désigné dans ces contrées sous le vocable de « theater ».

Bekada Hadj Benmhel nous a quitté à l’hôpital Lamine Debaghine, dans le service qu’il dirigeait de façon exemplaire avec une compétence et une rigueur enveloppées de discrétion depuis quinze ans, lui qui a été le transfuge de la CCA où il a longtemps côtoyé notre maitre le professeur Mentouri qui lui accordait toute sa confiance, conscient du rôle essentiel qu’y jouait El hadj. Pour une fois qu’il part en premier d’un hôpital, c’est pour rejoindre un monde qu’on dit meilleur.

Repose en paix, Bekada, mon cher ami

Bekada, après l’accolade qu’il vient de me faire, lors de ma thèse inaugurale

Bekada, après l’accolade qu’il vient de me faire, lors de ma thèse inaugurale, ne quitte pas encore l’amphithéâtre Leblanc et regarde, l’air goguenard, Mohamed Djennas dont c’était le tour (Juin 1974). Arrivant, hilare, Ali Bekkouche, (SNVI) que nous avons enterré il y a deux mois.

Journées de chirurgie : encadrant Bekada au centre, Salah Laoubi à sa droite et moi-même (années 80).

Journées de chirurgie : encadrant Bekada au centre, Salah Laoubi à sa droite et moi-même (années 80).

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