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Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.
Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.
Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.
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Je connais Bekada Hadj Benmhel depuis bientôt cinquante ans ! En fait je le connaissais indirectement, son environnement et lui-même, avant de le voir et de l’apprécier pour lui-même, dès le début, dans les années soixante. Ayant une de mes sœurs et son mari dans l’enseignement à Annaba, j’entendais déjà parler avec beaucoup de respect de son frère ainé, cadre de l’éducation algérienne. Puis ce fut à la cité universitaire de Ben-Aknoun que l’on ma parlé de Mazouna, son lieu de naissance.
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Pendant longtemps, le paludisme a considérablement pesé de tout son poids sur la vie des hommes de ce pays quelque soit leur race ou leur origine ainsi que sur le développement de vastes territoires. L’histoire du paludisme en Algérie révèle de nombreux enseignements sur les hommes, leurs us et coutumes et sur la relation entre eux et cette maladie.

Histoire générale de l'Algérie par Abderrahmane Ben Mohamed Djillali
Né au mois de Safar 1267 correspondant au mois de Décembre 1850 à Cherchell, Mohamed Seghir est l'un des trois frères Benlarbey tous érudits en langue française. Le plus âgé, Mohamed I'ainé est interprète, le second Kaddour, médecin dans les palais de Tunis, puis à Constantine.
Mohamed-Seghir commence des études à Cherchell, puis à Alger où il est scolarisé dans les écoles primaires créées par Napoléon III, uniquement pour les autochtones, puis le secondaire, la faculté de médecine d'Alger et celle de Paris où il soutint sa thèse avec mention "excellente" le 16 juillet 1884 à 13 h, dans sa tenue traditionnelle (chéchia, amama et burnous) conversant dans un français châtié, en présence de son ami, le poète Victor Hugo, qu'il appelait familièrement Cheikh Victor Hugo. (Thèse traduite en arabe par Ali Bouchoucha - 1891 - enregistrée sous le numéro 4256 à Tunis).
En 1888, le Dr. Benlarbey lutta avec acharnement pour faire échec au plan du gouvernement général de l'Algérie, qui visait à détruire les mosquées de Djemaâ El Kebir et Djemaâ Djedid, pour construire à leur place des hôtels.
Lorsqu'en 1891, l'Etat français a tenté de remplacer les mahkamates par des tribunaux présidés par des non-musulmans, notre docteur s'est trouvé à l'avant-garde d'une révolte des Algériens à tel point que le Parlement français a dégagé une commission d'enquête présidée par Jules Ferry.
Durant sa vie, le Dr. Benlarbey a toujours œuvré pour sa patrie : L'Algérie.
Il mourut à l'âge de 89 ans, le 6 Ramadhan 1358 (20 octobre 1939) et fut enterré au cimetière d'El-Kettar à Alger.
Une rue porte son nom à la Casbah.
Lors de sa soutenance de thèse, le professeur Béclard, Doyen de la Faculté de Médecine de Paris, président du jury lui avait lancé cette boutade : "Nous vous rendons aujourd'hui ce que nous avons emprunté à vos aïeux"
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