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Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.
Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.
Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.
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Le professeur Messaoud BENDIB est né le 8 février 1918 à Ain Taghrout, wilaya de Sétif. Il entreprend des études de médecine, d'abord à Alger, où il devient en 1945, président de l'Association des Etudiants Musulmans Nord-Africains, qui regroupait alors l'ensemble des étudiants des trois pays du Maghreb et qui deviendra par la suite l’Union Générale des Etudiants Musulmans Algériens (UGEMA). Il continuera ensuite ses études à Paris où il obtient son diplôme de docteur en médecine puis celui de spécialiste en radiologie. Ses études achevées, il rentre en Algérie en 1949 où il se consacre aussitôt à la médecine hospitalière, à la recherche et à la préparation du concours qui le conduira quelques années plus tard à accéder aux fonctions de radiologiste des hôpitaux.
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Pour avoir une idée de la place de l’urologie par le passé, je rappellerai deux dates révélatrices de l’histoire de l’Urologie. 1731, lors de la fondation de l’Académie Royale de Chirurgie considérée comme le début de l’ère moderne de la chirurgie français, la taille vésicale était l’opération la plus sophistiquée et la plus dangereuse. Son succès était lié à l’habilité du chirurgien et c’est elle qui consacrait sa renommée.
Par S. Arslan
Pour la majorité des algériens et même des constantinois le CHU de Constantine porte le nom de l’imam Abdelhamid BENBADIS alors qu’il s’agit en fait de son neveu Lakhdar Abdeslam BENBADIS né le 27 janvier 1923 à Constantine.
Après des études primaires en langue française, il est inscrit au lycée d’Aumale (actuellement Réda Houhou) où il obtient son bac en 1941.
Il s’inscrit alors à la faculté de médecine d’Alger en 1942, avant de poursuivre son cursus, à partir de 1945 à la faculté de médecine à Paris jusqu’en 1950. Il entamera par la suite une spécialité en ophtalmologie d’abord à Paris à l’hôpital des Quinze-Vingt jusqu’en 1950 avant de rejoindre l’hôpital Charles Nicolle de Tunis dans le service du Dr. Rais, jusqu’en 1952. Il soutient sa thèse de doctorat en médecine à Paris en 1954 et revient à Constantine où il ouvre, pendant un temps, un cabinet médical au n°29 de la rue Georges Clemenceau (actuellement Larbi Ben M’hidi). Militant convaincu, il fut membre de l’association des étudiants musulmans algériens. Il se liera d’amitié avec plusieurs autres étudiants en médecine venus d’Algérie dont le docteur Messaoud Bendib qui sera le premier professeur de radiologie de l’Algérie indépendante.
Arrêté et interné en 1957, alors qu’il prenait part à la grève des six jours, il sera transféré vers le centre d’internement d’El Ghirane de Hamma Bouziane, à une dizaine de kilomètres au nord de Constantine, puis vers celui de Bir El Ogla aux environs de Ain Mlila et enfin au centre d’internement d’El Djorf.
Lors d’une sortie à M’sila pour alimenter le centre en médicaments, il réussit à s’évader et rejoint le maquis. Depuis cette date plus aucune nouvelle de lui jusqu’au jour où sa famille apprend sa mort au maquis par le biais de l’un de ses amis tunisiens qui leur a envoyé une coupure d’un article paru dans la presse. Le docteur Lakhdar Abdeslam Benbadis a trouvé la mort au champ d’honneur, déchiqueté par une mine à l’âge de 37 ans. En visite dans un hôpital du maquis, à Tadjerouine sur la frontière tunisienne, Benbella lui rend hommage et baptise cet hôpital «Benbadis ».
Après l’indépendance de l’Algérie, le 13 mars plus exactement, sa famille reçoit une attestation de la 5ème région militaire mentionnant que le docteur Lakhdar Abdeslam BENBADIS qui a rejoint les rangs de l’ALN en 1959 est tombé au champ d’honneur en 1960.
Quelques années plus tard, le professeur Messaoud BENDIB intervient auprès du Ministère de la Santé afin que le CHU de Constantine porte le nom de ce Chahid.
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