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Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid
Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.
Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.
Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.
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L'amphithéâtre "CHELLALI" est mitoyen du laboratoire de physiologie au niveau de la faculté de médecine d'Alger. Qui était monsieur CHELLALI ?
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La lutte anticancéreuse en Algérie débuta sous l’occupation française. C’est en 1928 qu’intervient la création de principe du centre anticancéreux d’Alger, suivant de peu la réalisation des centres de Bordeaux, Paris et Lyon en 1923 ; De Montpellier, Strasbourg, Lille Rennes, Reims, Caen et Toulouse en 1924 ; de Marseille et Angers en 1925 ; et de Nancy en 1927. Le centre anticancéreux d’Alger était installé par le professeur Constantini dans les locaux de la clinique A de l’hôpital Mustapha. Ce centre, s’il avait le mérite de constituer le premier maillon dans la chaîne de la lutte anticancéreuse en Algérie ne pouvait prétendre à assumer ni le dépistage, ni le traitement de tous les cancers observés. Néanmoins le départ était ainsi donné et une consultation anticancéreuse fut instituée par les docteurs Laffont, Ferrari, Viallet et Duboucher.
Par son fils le docteur Mahmoud AROUA, Président de la Société Algérienne d'Histoire de la Médecine
Le docteur Ahmed AROUA est né le 11 mai 1926 à M'doukal, Hodna (wilaya de Batna). Il doit sa formation arabe et islamique essentiellement à son père Mohamed Esseddik, lui-même formé à l'université islamique Zitouna de Tunis. Il fit ses études de médecine à la faculté de Montpellier où il soutint sa thèse de doctorat en médecine en octobre 1955.
Rentré à Alger, il ouvre un cabinet médical et ne tarde pas à s'intégrer au collectif des médecins de l'organisation politique du FLN. Il est arrêté en février 1957 et c'est dans différents camps et surtout à Bossuet, qu'il écrit de nombreux poèmes en arabe et en français parmi lesquels des chants nationaux. Après l'indépendance, il a continué ses activités médicales. En 1971, il s'intègre dans le secteur de la santé publique. En 1981, il obtient son doctorat en sciences médicales et devient professeur en médecine sociale.
Il a occupé des postes de responsabilité au Ministère de la Santé, à l'Institut National de Santé Publique et au CHU Mustapha. En 1989, il est nommé recteur de l'université des sciences islamiques de Constantine, poste qu'il assume jusqu'au 27 février 1992, date de son décès. En plus de ses fonctions officielles, il a participé à de nombreuses manifestations scientifiques, culturelles et sociales. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages de médecine préventive, d'histoire de la médecine et d'islamologie.
Le docteur AROUA a été membre fondateur et 1er vice-président de la Société Algérienne d'Histoire de la Médecine en 1979. Parmi ses écrits sur l'histoire de la médecine, un ouvrage intitulé "Hygiène et Prévention chez Ibn Sina" (ed. SNED, Alger, 1979) et de nombreux articles et communications dont :
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