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Le matin | Maroc | 03/11/2025 | Lire l'article original
Les maladies neurologiques ne cessent de gagner du terrain au Maroc, portées par le stress, le vieillissement et les habitudes de vie moderne. Pour Dʳ Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en systèmes de santé, ces pathologies, souvent méconnues ou banalisées, requièrent une meilleure compréhension et surtout un effort national pour renforcer la prévention et la prise en charge.
Les affections neurologiques figurent aujourd’hui parmi les principaux défis de santé publique à l’échelle mondiale. Elles bouleversent des vies, fragilisent des familles et exercent une pression croissante sur les systèmes de santé. Douleurs chroniques, pertes de mémoire, crises d’épilepsie, troubles du mouvement ou accidents vasculaires cérébraux (AVC) : derrière ces maux souvent invisibles se cache une réalité alarmante qui ne cesse de s’amplifier.
Selon le nouveau Rapport de situation sur la santé neurologique dans le monde, publié récemment par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de trois milliards de personnes, soit plus de 40% de la population mondiale, souffrent aujourd’hui d’une affection neurologique. Ces maladies sont responsables de plus de 11 millions de décès chaque année, plaçant la santé cérébrale au cœur des priorités sanitaires mondiales. Les principales causes de décès et de handicap d’origine neurologique restent tristement connues : les AVC, la maladie d’Alzheimer, la migraine, la neuropathie diabétique, la méningite, l’épilepsie, les encéphalopathies néonatales ou encore les cancers du système nerveux. Des affections souvent évitables, mais qui continuent de croître faute de prévention et de moyens adéquats.
Malgré cette charge colossale, moins d’un tiers des pays disposent d’une politique nationale pour y faire face. Le fossé entre les nations est immense, les pays à faible revenu comptant jusqu’à quatre-vingts fois moins de neurologues que les pays développés. L’OMS appelle ainsi à une action mondiale coordonnée, fondée sur la prévention, la recherche et le renforcement des capacités humaines, afin de faire de la santé cérébrale une véritable priorité mondiale.
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