Accueil Santemaghreb.com Accès aux sites pays Santé Maghreb en Algérie ALGERIESanté Maghreb au Maroc MAROCSanté Maghreb en Tunisie TUNISIE


bannière promotionnelle

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


Professeur Larbi Abid
Responsable éditorial :
Professeur Larbi Abid


Bloc notes

Des médecins cubains en Algérie
Note du 14/11/2019 17:46:32.

Le 1er Prix « Tedjini Haddam » décerné au Pr Jean-Paul Grangaud
Note du 05/11/2019 11:03:27.

Ouverture des inscriptions au Certificat de sur-spécialisation en hépatologie, gastro-entérologie et nutrition pédiatrique
Note du 30/07/2019 16:07:29.

> Voir le bloc-notes


Informations Hospitalo-universitaires

Programme d'études

> Consulter tous les programmes


Documentation

> Consulter toute la documentation


Histoire de l'Algérie médicale

Les hommes et les femmes


ABOULOLA Mohamed

Professeur Mohamed AboulolaLe professeur Mohamed Aboulola est né à Ghardaïa le 19 septembre 1929. Après avoir suivi des études primaire à Guelma où il fut témoin des massacres de 1945 perpétrés par l’armée coloniale, il rejoint Alger pour effectuer ses études secondaire. Il part par la suite à Lyon poursuivre ses études en médecine. Il fut externe puis interne des hôpitaux de Lyon où il a exercé auprès de maîtres illustres de la chirurgie générale et pédiatrique dont les professeurs Mallet Guy, Marion et Jaubert de Beaujeu, ce dernier l’orientant vers la chirurgie pédiatrique qu’il développera par la suite à son retour en Algérie.

> Consulter toutes les biographies


Naissance de la médecine algérienne

Le congrès médical maghrébin. Histoire, souvenirs, sens

En 1940, les étudiants marocains et tunisiens qui allaient habituellement faire leurs études supérieures en France (médecine, pharmacie, lettres) viennent s'inscrire à l'université d'Alger, unique université alors pour tout le Maghreb dit "Afrique du Nord". Novembre 1942 : nommée au concours des hôpitaux d'Alger et, peu après, élue présidente de l'association des internes et anciens internes des hôpitaux d'Alger, la plupart de mes condisciples ayant été appelés sous les drapeaux, j'étais ainsi la première étudiante en médecine algérienne et premier élément algérien interne des hôpitaux...

> Consulter toutes les rétrospectives

Revue de presse

Il y a actuellement 18778 articles disponibles dans la Revue de presse

Algérie Prise en charge du diabète et ses complications : Une économie de 1,28 milliard de dinars/an avec la nouvelle classe d’antidiabétiques

El Watan | Algérie | 24/11/2019 | Lire l'article original

La place des nouvelles molécules dans la prise en charge du diabète et ses complications a fait l’objet d’une conférence de presse organisée à l’issue du Congrès national de la Société algérienne de diabétologie coïncidant avec la Journée mondiale de lutte contre le diabète le 14 novembre de chaque année.

Les traitements actuellement disponibles et utilisés depuis des années en Algérie semblent avoir montré leurs limites puisqu’ailleurs dans le monde, les patients diabétiques bénéficient de nouvelles thérapeutiques ayant montré une efficacité cardio-vasculaire et néphro-protectrice.

Le président de la Société algérienne de diabétologie, le Pr Mourad Semrouni, du service d’endocrinologie au CHU de Beni Messous, déplore que l’Algérie opte toujours pour des schémas thérapeutiques classiques dans la prise en charge des diabétiques, notamment les diabétiques de type 2. « Nous comprenons les appréhensions de la CNAS vis-à-vis des prix des nouvelles molécules, mais il faut savoir que seulement 5% de la population diabétique du type 2 qui sont éligibles à ces traitements, en l’occurrence la classe des agonistes du GlP-1 spécifiquement le liraglutide et celle des inhibiteurs des SGLT-2 spécifiquement l’empagliflozine, comme médicament de première intention après la métformine, notamment chez les diabétiques de type 2 présentant un risque cardio-vasculaire élevé ou très élevé.

Il s’agit des patients à haut risque cardio-vasculaire », a souligné le Pr Semrouni, et de regretter que ce type de médicaments ne soient pas enregistrés en Algérie et le seul qui est disponible n’est pas remboursé. « Ce qui pourrait empêcher malheureusement de voir ce médicament fabriqué localement », regrette-t-il.

Avec la progression inquiétante de la prévalence du diabète et ses complications, le spécialiste déplore l’inertie thérapeutique dont souffre le diabétique algérien, alors qu’actuellement plusieurs spécialités convergent dans la prise en charge du diabétique. Il rappelle que 80% des diabétiques développent des complications micro-vasculaires et surtout macro-vasculaires, en l’occurrence « les maladies cardio-vasculaires qui sont à l’origine du décès de diabétiques, alors que ces nouvelles thérapeutiques préviennent et réduisent ces événements », a-t-il ajouté.

La situation épidémiologique du diabète est sérieusement inquiétante, a souligné le Pr Mansour Brouri, spécialiste en médecine interne à l’Etablissement public hospitalier (EPH) de Bitraria. Il est revenu sur l’ampleur de cette maladie dans notre pays, dont la prévalence est de 15% et ses facteurs de risque dont l’obésité qui représente 23% de la population et 55% en surpoids.

La mise en œuvre du programme national de lutte intégrée contre les facteurs de risque est une urgence, selon lui, car « sans la prévention primaire, les nouveaux cas vont sûrement doubler voire tripler dans les prochaines années. Il faut savoir que l’obésité et le surpoids multiplient par 20 le risque de développer un diabète.

Si rien n’est fait, il y aura des retombées catastrophiques sur la santé et l’économie nationale », a-t-il averti, et de plaider pour la mise en place d’une stratégie pour prévenir et retarder l’installation du diabète pour lequel les dépenses de santé sont en nette croissance et nécessite l’introduction de nouvelles thérapeutiques.

Le Dr Yacine Sellam, maître-assistant à la faculté de médecine Alger 1 et président de la Société algérienne des affaires réglementaires et pharmaco-économie, signale qu’il y a en Algérie une forte consommation d’insuline (une insulinisation) avant et après l’introduction des nouvelles thérapeutiques. « Une consommation moyenne de 268 unités par tête d’habitant en Algérie.

Une quantité plus importante que la France qui compte plus de diabétiques que l’Algérie », a-t-il noté, avant de rappeler que le diabète constitue un fardeau pour la CNAS, vu qu’il représente, à lui seul, 28,2 % du coût global des médicaments remboursés. En 2018, l’insuline, à elle seule, a coûté à la CNAS 36 milliards de dinars et les bandelettes d’auto-surveillance glycémique 14,5 milliards de dinars et les médicaments par voie orale (7,3 milliards de dinars), soit un coût global de plus de 57 milliards de dinars, a-t-il précisé.

Soit une augmentation des 16% par rapport à l’année 2017. « Les coûts indirects de la prise en charge du diabète, notamment les complications, ont dépassé 230 milliards de dinars, soit 1,9 milliard de dollars. Ce qui représente 80% des coûts, alors sur les 290 milliards de dinars pour la prise en charge du diabète et de ses complications, soit 1/5 des ressources destinées au secteur de la santé », a-t-il indiqué.

La réduction de ces dépenses, a-t-il estimé, passe essentiellement par la réduction des complications qui représentent le fardeau de cette maladie à travers l’introduction des nouvelles molécules telles que le liraglutide. « Une molécule qui fait partie d’une nouvelle classe d’antidiabétiques reconnue pour son efficacité sur le contrôle de la glycémie, son absence de risque d’hypoglycémie induite, son effet sur la perte de poids, sur la baisse de l’hypertension artérielle et sur l’amélioration du bilan lipidique », a-t-il souligné.

Et de signaler que cette nouvelle thérapeutique évitera une mort précoce aux patients et assurera une économie substantielle à la caisse de sécurité sociale et au secteur de la santé, soit 1,28 milliard de dinars dès la première année de remboursement.

Lire l'article original

Retour



CONTACTEZ-NOUS

Adresse

  • Espace Santé 3
    521, avenue de Rome
    83500 La Seyne sur mer - France

Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation

CARTE DU SITE

Actualités

Bibliothèque

Multimedia

Web médical


Site éditeur :

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !