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Le matin | Maroc | 07/10/2025 | Lire l'article original
La dépression s’impose comme l’un des maux silencieux les plus répandus au Maroc, s’insinuant peu à peu dans le quotidien de toutes les générations. Longtemps ignorée ou minimisée, elle révèle aujourd’hui un profond malaise social. Selon World Population Review, près de 2,3 millions de Marocains, soit 6,54 % de la population, en seraient affectés en 2025. Ce taux place le pays au troisième rang africain, derrière la Tunisie et le Lesotho, dans un contexte où les inégalités économiques, le chômage et la précarité psychologique figurent parmi les principales causes de ce mal-être croissant.
Derrière les sourires du quotidien, le Maroc compte parmi les nations africaines les plus touchées par la dépression. C’est ce que révèle The African Exponent dans un classement fondé sur les données de World Population Review. En 2025, près de 2.326.000 Marocains présenteraient des symptômes dépressifs, soit 6,54 % de la population nationale.
Cette proportion traduit une réalité sociale complexe. Les disparités économiques entre zones rurales et urbaines, le chômage persistant des jeunes diplômés et la pression sociale liée aux attentes familiales et professionnelles fragilisent l’équilibre mental. Dans plusieurs régions, la migration vers les grandes villes ou l’étranger, souvent perçue comme une échappatoire économique, devient elle-même une source de solitude, de désancrage et de souffrance émotionnelle.
Ce mal-être collectif est d’autant plus préoccupant que la dépression demeure un sujet sensible. Beaucoup hésitent encore à consulter un spécialiste, par peur du jugement ou par méconnaissance des traitements disponibles. Le recours à des solutions informelles, comme la spiritualité ou les conseils familiaux, reste courant, retardant la prise en charge médicale et aggravant les symptômes.
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