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Le matin | Maroc | 13/10/2025 | Lire l'article original
On entend de plus en plus parler du virus Epstein-Barr (EBV), ce virus discret appartenant à la famille des herpèsvirus, souvent évoqué pour son lien avec la mononucléose infectieuse et certains cancers. Pourtant, malgré sa présence ancienne et son impact potentiel sur la santé, il demeure largement méconnu du grand public.
Au Maroc, les données disponibles restent rares et fragmentées. «Il y a quelques études, mais peu de données larges et représentatives pour la population générale», indique le Dr Ayman Ait Haj Kaddour, médecin conférencier. Les travaux menés concernent surtout des contextes hospitaliers ou oncologiques.
Ainsi, une étude réalisée à Fès, à l’Hôpital Hassan II, chez des patients nécessitant une biopsie pour pathologies nasopharyngées, a révélé que 50% des patients étaient infectés par l’EBV, détecté par PCR dans les tissus. «Parmi ceux atteints de carcinome nasopharyngé ou de lymphome, les taux étaient encore plus élevés, entre 70 et 85% selon le type,» précise le médecin.
Dans les biopsies de carcinome nasopharyngé (NPC) réalisées au Maroc, la présence du virus est quasiment constante. «Une étude a montré que 96% des tumeurs NPC étaient EBV-positives», ajoute le Dr Ait Haj Kaddour. Le tabagisme, l’âge avancé et la présence d’une maladie maligne figurent parmi les facteurs associés à la positivité du virus.
Cependant, le spécialiste souligne qu’«il n’existe pas encore d’estimation nationale fiable de la proportion d’adultes ordinaires déjà infectés».
Concernant la transmission, le médecin rappelle que l’EBV se transmet principalement par la salive. «Les contacts qui mélangent les sécrétions buccales, comme embrasser, partager des ustensiles, des verres, des couverts ou même des brosses à dents, sont des voies classiques», explique-t-il. Le virus peut aussi se transmettre par les muqueuses oropharyngées (gorge, amygdales, salive), et plus rarement par transfusions sanguines, greffes d’organes ou sperme.
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