Revue de presse

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) lance un nouveau cri d’alarme face à la consommation croissante de tabac chez les jeunes, appelant à un renforcement drastique de la lutte antitabac en Tunisie. Lors d’une séance à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Olfa Saidi, chargée de la prévention et de la lutte contre les maladies transmissibles et santé mentale au bureau de l’OMS en Tunisie, a tiré la sonnette d’alarme : « les jeunes, attirés par les nouveaux produits comme la cigarette électronique et le tabac chauffé, sont de plus en plus nombreux à succomber au fléau du tabagisme. »

L’âge moyen de la première cigarette en Tunisie se situe autour de sept ans, un chiffre effarant qui témoigne de l’urgence d’agir. Les conséquences sont dramatiques : chaque année, 20% des décès en Tunisie sont liés au tabagisme, un véritable drame sanitaire qui hypothèque l’avenir du pays.

Face à ce constat accablant, Olfa Saidi pointe du doigt les lacunes de la législation antitabac en vigueur, la loi 17/1998 du 23 février 1998 sur la prévention des effets nocifs du tabac étant jugée « inefficace ». Pour inverser la tendance, elle préconise une « mobilisation de toutes les forces sur le terrain » et une collaboration étroite entre les parlementaires, les experts de l’OMS et la société civile.

Parmi les mesures phares proposées par l’OMS figurent l’interdiction totale de la vente de tabac aux mineurs et une augmentation significative des taxes sur les produits du tabac. Ces mesures visent à dissuader les jeunes de s’adonner à cette addiction dévastatrice et à protéger les générations futures.

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