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Evoquer la mémoire et le parcours remarquable de celui qui fut et restera le fondateur de l’endocrinologie dans notre pays après l’indépendance renvoie à la douleur que sa disparition récente a gravé dans le cœur de ses proches, avec une pensée particulière et émue pour sa sœur Assia, fidèle d’entre les fidèles. La disparition du professeur Moulay Ben Miloud a aussi frappé d’une grande tristesse ses amis, ses pairs et ses nombreux élèves, présents en Algérie ou établis à l’étranger. D’ailleurs, beaucoup parmi ses disciples auraient pu lui rendre hommage tant l’autorité naturelle qui émanait de son élégante personne, suscitait d’emblée et unanimement le respect. Et ce respect allait bien au-delà de la simple considération due aux maîtres qu’impose aux médecins la tradition hippocratique.
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…j’ai ressenti le devoir de rédiger et d’insérer dans le numéro 8 de la revue « Le journal du Praticien » de l’année 1996, un hommage à notre Maitre, le Pr. Bachir Mentouri qui venait malheureusement de disparaitre après une longue maladie. J’ai quitté la CCA vingt ans auparavant, mais mes souvenirs étaient restés intacts. J’ai relu ce que j’avais écrit alors. Aujourd’hui, je n’aurais pas rajouté ni supprimé une ligne de ce qui me paraissait, à l’époque, la traduction fidèle et sincère de la trajectoire de cet »honnête homme » dans l’acceptation la plus noble du terme.
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Le martyr, BENZERDJEB Benaouda naquit le 9 janvier 1921 à Tlemcen où il grandit dans un milieu populaire modeste. Il fit ses études au collège Ibn Khaldoun et obtint le diplôme du baccalauréat en 1941, ainsi que le premier prix de langue allemande. Ses idées nationalistes, contribuèrent à la formation, chez lui, d'un sens politique qui le poussa à s'engager dans les rangs du Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD).
C'est au sein de ce parti qu'il entama son activité politique qu'il poursuivit par la suite en exil lorsqu'il s’y rendit pour effectuer des études universitaires en médecine. Là-bas, il fut nommé trésorier général de l'Association des Etudiants Musulmans Algériens.
En 1948, il obtint son doctorat en médecine après avoir soutenu une thèse sur la leucémie.
Après l’obtention de son diplôme, le docteur BENZERDJEB Benaouda retournera à Tlemcen où il prodigua les soins aux malades à son domicile.
Le Docteur Benzerdjeb profita de son statut de médecin pour se livrer à ses activités révolutionnaires dans le plus grand secret, puisqu'il recevait les moudjahiddines à son cabinet en tant que malades et en profitait pour leur communiquer les instructions émanant des instances centrales, de même qu'il s'empressait souvent de fournir les secours aux moudjahiddines du maquis.
Afin de donner à la Révolution une importante audience médiatique, le docteur Benzerdjeb fit l'acquisition d'une ronéo avec laquelle il imprimait et diffusait les documents et tracts de propagande pour la Révolution. Mais, très rapidement, les autorités coloniales découvrirent ses activités. Il sera arrêté et emprisonné avant d'être exécuté le 16 janvier 1956 au Douar Ould H'lima près de Sebdou. En réaction à son exécution, la ville de Tlemcen connut de nombreuses manifestations et marches qui furent réprimées par les autorités coloniales.
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