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El Moudjahid | Algérie | 09/01/2008
"Outre les moyens d’exploration, nous manquons également de médicaments et de réactifs, ce qui nous empêche d’être compétitifs au plan international", a-t-il estimé, rappelant que cette spécialité qui touche au métabolisme humain, fait appel à des explorations très fines pour la détection de maladies et éventuellement des cancers.
La disponibilité de moyens sophistiqués a permis à des praticiens du CPMC d’opérer à temps plusieurs enfants de deux familles, souffrant de cancers de la thyroïde dus à une mutation génétique. Grâce au dépistage précoce, ces praticiens ont détecté un dysfonctionnement de la thyroïde chez les autres membres de la faille et procédé à des interventions, à titre préventif avant l’évolution de la dysthyroïdie en cancer.
Le Pr Semrouni a, dans ce cadre, appelé les pouvoirs publics à soutenir les efforts des praticiens dans leur volonté de prévenir l’apparition de maladies lourdes en mettant en place une mise à niveau des plateaux techniques des services d’endocrinologie et l’approvisionnement régulier en médicaments.
De son coté, le Professeur Kamel Kellou, directeur de l’INSP, a relevé "un relâchement" en matière de programme national de prévention et de lutte contre les troubles en carence iodée. "Le taux d’utilisation par les ménages du sel iodé a nettement chuté passant de 90% dans les années 80 du siècle dernier à 55%, ces dernières années", a-t-il avancé, soulignant que l’INSP a prévu le relancement cette année de ce programme national.
Outre les complications de la thyroïde et du diabète, le Congrès a axé ses travaux sur le Syndrome de Cushing, une pathologie, selon les participants, connue pour être "difficile à diagnostiquer d’abord, à traiter ensuite et à suivre après le traitement".
La prise en charge du syndrome est doublement difficile vu le retard dans le diagnostic, les coûts exorbitants des explorations et le manque de structures spécialisées notamment en radiothérapie et en chirurgie hypophysaire. Les symptômes cliniques se résument en la prise de poids (au niveau du tronc), avec des membres inférieurs maigres, un faciès lunaire, des vergetures rouges au ventre et une tension artérielle élevée.
Cette maladie rare touche indifféremment les hommes et les femmes et exceptionnellement les enfants.
"En 10 ans d’exercice à l’hôpital, nous n’avons traité que quelques cas", ont affirmé des spécialistes du service d’endocrinologie du CHU de Bab El Oued.
Selon les participants, il est important d’œuvrer à mettre en place un réseau de soutien aux malades et de lancer des projets de recherche pour le dépistage de la maladie chez des patients souffrant de syndrome métabolique.
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