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Le quotidien d'Oran | Algérie | 06/01/2008
Ainsi, selon M. Damèche, la nouvelle organisation sanitaire issue du décret exécutif n°7/14O du 19 mai 2OO7, consacre une révision des objectifs pour aller vers une santé de proximité qui ne sera plus centrée autour des pôles hospitaliers mais sera beaucoup plus l'apanage de secteurs sanitaires qui auront une autonomie de service, l'indépendance financière et de gestion. L'objectif est de rapprocher le citoyen des services de la santé. Dans cette organisation, les ressources humaines occuperont une place centrale car tout dépend de l'élément humain, dira le directeur de la Santé et de la Population en réponse à une question sur les accidents qui avaient marqué l'année 2OO7 (cas des brûlés d'Oum El-Bouaghi et des enfants circoncis du Khroub). A ce propos, la polémique entre les parents des enfants mutilés et le DSP a été vive.
En matière de réalisations, le Dr Damèche a tenu à rappeler qu'il y a seulement 2 ans, la wilaya avait un ratio d'une clinique pour 52.OOO habitants, aujourd'hui il existe une pour 25.OOO et beaucoup de centres de santé (14 au total) ont été érigés en polycliniques polyvalentes de services (42 pour toute la wilaya partagées entre les centres de Zighoud Youcef, le Khroub et Constantine) qui ont été dotées de tous les moyens matériels et humains (médecins, chirurgiens-dentistes, spécialistes, plateau technique composé de la radio, l'échographie, laboratoire, fauteuil dentaire. Cette opération est en cours et sera achevée au premier semestre 2OO8.
Sur sa lancée, le DSP a présenté les chiffres saillants de l'année 2OO7 où émergent les opérations à coeur ouvert réalisées et qui sont au nombre de 4OO, la dizaine de greffes rénales réalisées par la clinique de la cité Daksi. Il a rappelé, à l'occasion, que la wilaya de Constantine compte 7 centres hospitaliers, 43 salles polyvalentes de services et 42 cliniques polyvalentes de services qui emploient 11.000 travailleurs allant du simple infirmier au professeur, qui ont pu réaliser, durant l'année 2OO7, le nombre impressionnant de 11 millions d'actes médicaux! Les nombreuses questions des auditeurs ont tourné, notamment, autour de l'accueil et de l'hygiène dans les établissements hospitaliers et les centres de santé. A ce sujet, le DSP a reconnu qu'il y a, sur ce registre, du bon et du moins bon mais, selon lui, la situation est en constante amélioration. Et il cite l'exemple du centre de Hamma-Bouziane où il fut amené, lors d'un contrôle impromptu et nocturne, à constater de visu la «bonne santé» de cette structure et la bonne tenue de son personnel qu'il n'a pas manqué de féliciter. Et de lier le problème de l'hygiène à la trop grande pression que subissent journellement les établissements de santé à cause du nombre pléthorique de visiteurs.
«Il y a des comportements qui se traduisent par l'incivisme flagrant de certains citoyens. Mais, dans tous les cas avérés impliquant le personnel de santé, nous n'avons jamais hésité à prendre les mesures et les sanctions qui s'imposent». M. Damèche a profité de l'occasion pour signaler que la question de l'hygiène dans les établissements de santé est un problème national qui suscite actuellement une réflexion à haut niveau avec l'objectif de confier cette prestation à des organismes privés. Les disparités entre la ville et la campagne en matière de santé et la médecine alternative (la médecine par les plantes, les cas de la «hidjama» et de la «rokia»), ont été les autres thèmes ayant fait l'objet de questions des journalistes et des auditeurs et auxquels le DSP ne s'est pas dérobé en apportant les réponses qui lui ont semblé adéquates. M. Damèche affirme que si l'automédication par les plantes est une pratique universelle, il reste que la pratique de la «hidjama» est proscrite et est punie par la loi. Durant cette année, dira-t-il pour conclure, «nous aurons une situation plus intéressante au niveau du secteur et la prise en charge sanitaire du citoyen connaîtra une grande amélioration». Et pour donner plus de poids à ses prévisions très optimistes, le DSP a cité le cas de l'éradication, au cours de l'année qui vient de s'achever, des traditionnelles épidémies de fièvre typhoïde qui frappaient la wilaya.
Par A.Mallem
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