L’Académie de médecine, à laquelle il a soumis des travaux, relève que le professeur, premier Algérien à accéder à ce poste, a occupé des positions nationales et internationales qui en font un membre important. La pédiatrie universitaire, à laquelle il a apporté « une impulsion bénéfique » fut aussi son sacerdoce. Une cérémonie a été organisée à Alger comme l’exige la tradition de cette Académie créée en 1802. Celle-ci reconnaît « le travail de qualité » qu’il a fourni particulièrement en matière de diabète infantile. « Son expérience de quarante années peut être un exemple à suivre pour des pays en développement confrontés à cette pathologie en expansion », assure-t-elle. Interrogé par les journalistes, le professeur Keddari s’est dit très honoré par son élection au sein de l’une des plus importantes institutions de médecine dans le monde en ne manquant pas de relever les avantages que l’Algérie peut en tirer. L’Académie « dispose de commissions permanentes dans différentes spécialités médicales qui pourront émettre des avis sur tel ou tel sujet, à chaque fois qu’elles seront sollicitées par l’Algérie ». Il insiste aussi sur la possibilité d’une coopération médicale avec des groupes de travail algériens.

Nadir Iddir