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Le quotidien d'Oran | Algérie | 10/07/2007
Lors de la rencontre qui s'est tenue au siège du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, le directeur général par intérim de la CNAS M. M. Lounès Messani a rappelé que cette convention s'inscrit dans le cadre du programme tracé par le secteur de la sécurité sociale concernant la prise en charge des enfants relevant de la chirurgie cardiaque infantile. La convention «s'ajoute à celles précédemment signées dans le même domaine avec d'autres structures spécialisées européennes. C'est le troisième établissement belge conventionné pour la chirurgie cardiaque infantile», a-t-il expliqué. Cette rencontre était une occasion pour le premier responsable du département du Travail et de la Protection sociale de rappeler qu'il ne sera plus question de prise en charge des malades cardiaques à l'étranger, à compter de 2009. En guise d'argument les responsables concernés rappellent qu'en 2005 les prises en charge ont coûté près de 3 milliards de dinars à l'Etat.
Cette même prise en charge, à l'intérieur du pays, ne coûtera que 150.000 à 400.000 DA par malade alors qu'elle atteignait 1,5 million à 3 millions de dinars par malade. Selon la même source, il sera fait appel aux chirurgiens étrangers et à 3 cliniques algériennes privées pour effectuer les opérations chirurgicales, chez-nous. Les cliniques privées algériennes, pour leur part, feront appel également à des étrangers à leur charge. Ainsi donc, des solutions ont été trouvées pour soulager la souffrance du nombre important d'enfants cardiaques portés sur liste d'attente. Pour ce faire, des conventions avec des hôpitaux étrangers sont en cours de négociations notamment avec les Britanniques, les Suisses et les Italiens pour les opérations en Algérie. «Nous manquons de spécialistes en cardiologie», argumentera Louh.
Outre un projet de réalisation de deux cliniques de cardiologie, des conventions ont déjà été signées avec trois cliniques algériennes privées pour cette tâche, expliquera le ministre. «Mais tout dépassement conduira à des enquêtes et à des sanctions sévères, à l'annulation des contrats ainsi qu'à des poursuites judiciaires», ajouter-t-on. Cela étant, les malades qui nécessitent une prise en charge en urgence seront transférés à l'étranger exceptionnellement.
Par Fayçal L.
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