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Le quotidien d'Oran | Algérie | 01/07/2007
«Mis à mal» par le temps, les asthmatiques affluent de tout bord vers le service des urgences de pneumo-asthmatologie de l'hôpital d'Oran, où le personnel médical fait tout son possible pour les prendre en charge en dépit de certain nombre de carences, dont le manque de lits (le service est équipé de 8 lits seulement), le manque matériel et de médicaments (un seul manomètre à oxygène, le manque de matériel et de produits de nébulisation). Selon la même source, parmi les cas fréquemment admis à ce service, quelques rares cas de tuberculose.
La grande partie des asthmatiques traités au niveau du service en question sont des cas de crise momentanée et non grave. Une injection de théophylline ou un petit traitement par masque à oxygène et le malade peut repartir chez lui. Cependant, l'asthme étant une maladie chronique à effets imprévisibles, le malade peut retomber en crise à tout moment, explique-t-on. Pour les cas graves, qui sont en nombre de 2 à 3 par jour, ils sont évacués vers le service de pneumologie qui se trouve au pavillon ex-Glatard.
Pour sa part, le surveillant médical chef du service de pneumologie indique que le nombre des asthmatiques consultés ces derniers jours reste dans la moyenne saisonnière et ne présente pas une hausse à noter. Néanmoins, tous les médecins et les responsables des deux services cités s'accordent sur un fait : «la pression qui pèse sur le service de pneumo-asthmatologie du CHU d'Oran avec toutes les conséquences qui en découlent est due en grande partie aux cliniques et dispensaires et autres établissements de la santé publique qui ne font pas leur travail, expédiant les malades vers le CHU d'Oran». Selon un médecin du service, «nous avons des malades qui viennent ici pour des gestes simples et bénins. Très souvent, nous recevons des cas venant de très loin, de Tiaret, El Bayadh, Tissemssilt, Nâama et même Adrar. Plusieurs d'entre eux n'avaient que de petits pépins, par exemple une ponction (présence d'un liquide dans le poumon) qui ne nécessite qu'un simple geste. Il faut que le secteur sanitaire de proximité fasse son rôle».
Par H. Saaïdia
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