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El Moudjahid | Algérie | 28/03/2006
Au contraire du vaccin, qui agit en stimulant le système immunitaire, lequel est détruit par le VIH, l’association de ces deux médicaments empêche le virus de se répliquer. Tous deux sont déjà utilisés pour prévenir l’infection chez les personnels de santé exposés accidentellement au VIH, et chez les bébés dont les mères sont séropositives. Les prendre quotidiennement ou une fois par semaine avant l’exposition au virus pourrait empêcher la contamination, au même titre que le traitement préventif de la malaria prévient cette maladie transmise par les moustiques.
Six singes macaques ont reçu les médicaments, avant d’être infectés par l’association mortelle de VIH simiesque et humain, administrés par voie rectale, pour imiter une contamination entre homosexuels. Au bout de 14 semaines, aucun des singes n’était infecté alors que, dans le groupe non préparé, tous sauf un l’étaient après deux expositions seulement.
"Assurer une protection totale est très prometteur et quelque chose que nous n’avions encore jamais obtenu à titre expérimental", a commenté Walid Heneine, un scientifique des CDC qui travaille sur l’étude. Ce qui est survenu après l’administration du traitement était tout aussi passionnant : "Nous voulions savoir si le médicament lui-même contrôlait le virus ou s’il assurait une réelle prévention" a expliqué Thomas Folks, directeur des études sur le Sida aux CDC. La deuxième hypothèse était la bonne. "Nous avons maintenant quatre mois de recul sans traitement et sans virus. Et les singes ne sont toujours pas infectés."
Des études antérieures menées avec du ténofovir seul avaient permis une prévention partielle. Les scientifiques ont eu l’idée de lui associer un second médicament. Les résultats de cette expérience, rendus publics le mois dernier à Denver (Colorado) lors d’un congrès, ont tellement stupéfié l’assistance qu’ensemble, des financiers publics et privés cherchent à mener des essais chez l’homme.
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