Revue de presse

Comme chaque 17 avril, le monde célèbre la Journée mondiale de l’hémophilie, dont l'objectif est de sensibiliser le grand public aux réalités des maladies hémorragiques peu connues et de mobiliser le plus grand nombre de personnes. Cette journée correspond à la date de naissance, en 1926, de Frank Schnabel, Québécois, co-fondateur de la Fédération mondiale de l’hémophilie, avec le Français Henri Chaigneau.

En Algérie, l’événement a été organisé par les laboratoires Roche, à l’hôtel Sofitel. À cet effet, le Pr Mohamed Salim Nekkal, chef de service hématologie au CHU de Béni Messous a souligné que notre pays a mis en place de nouvelles directives pour la prophylaxie, qui est un traitement efficace pour l'hémophilie, notamment sévère. Il a rappelé que la coordination de 20 structures dont 13 services d'hématologie et 7 service de pédiatrie ont pour objectif de faire un travail collectif afin de faire face à cette maladie sournoise.

Dans le même sillage, l'intervenant a mis en évidence que 3 600 patients d'hémophilie dont 1 533 sont sous traitement de la prophylaxie. Le Pr Nekkal a affirmé qu'il est nécessaire de mettre en œuvre les escalades thérapeutique, car ils ont constaté un déficit de 80% dans cette nouvelle méthode de traitement. Le même interlocuteur a mis en avant qu'il est important de mettre à jour les protocoles de prophylaxie en fonction des nouvelles options thérapeutiques au niveau national, avant d'ajouter que la concrétisation du registre national est le baromètre de l'hémophilie. «La validation des nouvelles directives pour la prophylaxie chez les enfants et adultes, correspond à l'identification des patients pour le choix des thérapeutiques», a-t-il précisé. Ajoutant que la commission a proposé une nouvelle stratégie de traitement, celui de la prophylaxie maladie de Will Brand, où elle se base sur les doses et la surveillance du patient ultra-précis.

Circoncision en milieu hospitalier

Appelant les différents secteurs sanitaires à participer à ce travail colossal qui va être adopté d'ici les prochaines semaines, le Pr Cherif Nacera, chef de service de pédiatrie au CHU de Béni Messous a mis en avant que le registre national est l'un des moyens qui nous ont aidés à prendre en charge des hémophiles.

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