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L'économiste maghrébin | Tunisie | 06/04/2024 | Lire l'article original
Une convention a été signée, le 4 avril 2024, entre l’Association tunisienne de recherche immuno-oncologie (ATRIO) et la Fondation Abdelwahab Ben Ayed (FABA) pour le financement de l’étude BIOPEACE (BIOmarkers in Patients with mEtastatic breAst CancEr) ; un projet de recherche innovant dans le domaine du cancer du sein en Tunisie.
Société civile, sociétés savantes, monde pharmaceutique, finance, informaticiens, médias… ont rejoint FABA et ATRIO pour parler d’une nouvelle percée dans la lutte conte le premier cancer chez la femme. Détecté assez tôt, il ne fait pas de gros dégâts, et c’est pour cela que FABA croit en la recherche. Parmi ses dotations : le soutien pour l’éradication du cancer à l’Institut Charles Nicolle, pour les biopsies, pour le soutien de la recherche à l’Institut Pasteur.
« Nous avons un but commun avec ATRIO : conjuguer les efforts et les ressources pour éradiquer cette tare qu’est le cancer du sein », souligne Awatef Mechri, représentante de FABA et DG de Microcred, pour laquelle il existe un lien entre micro-finance et recherche alors que la Tunisie se démarque par sa matière grise et que FABA soutient nos jeunes chercheurs à atteindre leurs rêves. La micro-finance misant sur la lutte contre l’exclusion, dont l’autonomisation des femmes.
L’étude BIOPEACE a été entamée pendant la Covid-19. Un protocole a été préparé sur la base de 1 600 patientes sur 3 ans en plus d’une année de suivi. Les malades vont être pris en charge par leur oncologue ; entre-temps, il faut des prélèvements de tissus et de sang, des examens pour rechercher les bio-marqueurs. « Nous avons reçu 1 500 kits par Prochidia (distributeur de réactifs, équipements labo, accessoires médicaux, produits parapharmaceutiques). Grâce à cette étude, nous allons offrir des opportunités de formation pour la maîtrise des technologies impliquées. Grâce à elle, nous allons avoir des réponses à nos questions, y compris celles que l’on ne se pose pas encore. C’est une opportunité de créer un modèle, combiner les biomarqueurs.
FABA contribue à tout cela et nous donne de l’espoir. Nous allions stopper net mais, aujourd’hui, nous redémarrons et cette étude va avoir beaucoup d’impact scientifique, social, économique… C’est un travail d’équipe dans lequel nous sommes tous impliqués », explique Monia Malek, présidente de l’ATRIO.
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