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El Moudjahid | Algérie | 24/03/2024 | Lire l'article original
Le président du Conseil de l’ordre des médecins et pneumo-phtisiologue souligne que l’Algérie est passée, aux yeux de l’Union internationale contre la tuberculose et de l’Organisation mondiale de la santé, comme leader en matière de lutte contre la tuberculose.
El Moudjahid : L’Algérie, à l’instar des autres pays du monde, célèbre la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose. Quels sont les efforts qui ont été déployés dans le cadre de cette lutte ?
Dr Mohamed Bekkat Berkani : Notre pays a engagé son programme de lutte anti tuberculose depuis l’indépendance et il faut dire qu’il est passé, aux yeux de l’Union internationale contre la tuberculose et de l’Organisation mondiale de la santé, comme leader en matière de lutte contre cette maladie des pays en voie de développement. L’Algérie s’est organisée tout d’abord dans le dépistage en créant des centres de dépistage bactériologique et radiologie appelés dispensaires anti-tuberculeux. Elle a mis au point, avec l’aide de société de pneumo physiologie mondiale, un traitement court qui a atteint tous ses objectifs. A présent, l’on peut certifier que la tuberculose, plus particulièrement la tuberculose pulmonaire, est assez rare. Ce qu’il reste à faire, c’est d’essayer de traquer encore plus la tuberculose pulmonaire parce que c’est elle qui a tendance à être la plus contagieuse du fait qu’elle fait appel aux infections respiratoires et le bacille est responsable de la tuberculose et se transmet par voie aérienne. Maintenant, les efforts doivent être portés vers les malades ou les personnes qui sont immunodéprimés. L’allongement de l’espérance de vie fait que nous avons une dépression immunitaire qui se forme naturellement. Nous sommes donc plus susceptibles de contacter une tuberculose pulmonaire, voire extrapulmonaire. Il faut se diriger vers cette catégorie de population et les dépister dès qu’il y a des signes d’appels. Bien entendu, on doit reconnaître le fait que l’Algérie est un pays qui est ouvert et qu’il est possible que nous ayons des malades qui soient importés, d’avoir des réservoirs de germes importés ou des cas de tuberculose, en particulier de l’Afrique subsaharienne. Il n’empêche que nous maîtrisons totalement la lutte contre cette maladie qui a fait tant de victimes par le passé et qui a été un véritable fléau.
Qu’en est-il de la vaccination contre la tuberculose ?
C’est le BCG. C’est en fait pour ne pas le nommer les bacilles de Calmette et Guérin. C’est une vaccination avec un germe qui est vivant mais atténué ; elle est actuellement disponible. Cependant, étant donné que nous sommes dans une situation de diminution de la cadence de la contagiosité, l’obligation de la vaccination n’est pas totale comme elle était avant.
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