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Le matin | Maroc | 17/02/2024 | Lire l'article original
Les mariages consanguins, encore très fréquents dans les pays arabes, peuvent entraîner des mutations génétiques ou une concentration accrue de gènes porteurs de certaines maladies rares telles que la fièvre méditerranéenne. Cette maladie, qui se manifeste généralement par une forte fièvre et des douleurs abdominales, touche environ 10.000 personnes au Maroc.
Le 29 février prochain marquera la Journée mondiale des maladies rares. Une occasion pour sensibiliser le public et soutenir les personnes atteintes de ces affections souvent méconnues. Parmi ces pathologies, la fièvre méditerranéenne familiale. Il s’agit d’une maladie auto-inflammatoire héréditaire due à une anomalie sur un gène qui régule l’inflammation. «Elle touche principalement les personnes originaires du bassin méditerranéen, en particulier les Arméniens, les Turcs, les Arabes et les Juifs sépharades. Elle serait apparue il y a plusieurs milliers d’années dans le bassin de la Mésopotamie à la suite d’une modification de l’information génétique (une mutation) au sein de ses populations.
Au Maroc, on estime qu’environ 10.000 personnes sont touchées par cette pathologie», souligne Dr Khadija Moussayer, spécialiste en médecine interne et en gériatrie et présidente de l’Alliance Maladies Rares Maroc.
«Le gène muté causant la maladie est présent sur les deux chromosomes 16 chez les personnes atteintes de la fièvre méditerranéenne, l’un transmis par le père et l’autre par la mère. Un sujet n’ayant qu’un seul gène de la fièvre méditerranéenne ne développera pas la maladie, mais sera un porteur sain de celle-ci. Tout ceci explique que cette pathologie peut ne toucher aucun enfant ou toucher un enfant sur deux ou sur quatre ou même toute la descendance selon qu’un ou les 2 parents sont porteurs sains de la mutation ou eux-mêmes atteints par la maladie. De ce fait, les mariages consanguins (intrafamiliaux entre cousins), encore fréquents au Maroc, augmentent fortement le risque», développe-t-elle.
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