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L'expression dz | Algérie | 12/02/2024 | Lire l'article original
La maladie neuro-dégénérative, connue sous l’appellation de la sclérose en plaques, est cette affection qui attaque le système immunitaire et la moelle épinière. Elle a constitué le thème principal du Séminaire international organisé en fin de semaine par le service de neurologie et d’hématologie relevant de l’Etablissement hospitalier 1e Novembre 1954 d’Oran. Guidé par le professeur Douniazed Badsi, e même service vient de lancer une nouvelle technique qui entre dans le cadre de la prise en charge des malades souffrant de la sclérose en plaque.
« Ce nouveau procédé porte principalement sur une autogreffe de cellules souches », a fait savoir la cheffe de l’Unité des maladies inflammatoires au service de neurologie , le docteur Bentabak Dalila. Dans une déclaration en marge des travaux de la première journée, la même spécialiste a indiqué que « nous avons, il y a quelque temps, effectué une première opération d’autogreffe de cellules souches dans le traitement de la sclérose en plaque ». «Cette maladie est une expansion exponentielle, indiquent d’autres spécialistes.
Le docteur Bentabak Dalila a par la même précisé que « l’équipe médicale attend les résultats de cette opération, effectuée sur un patient, jeune âgé de 25 ans ». Et d’ajouter en expliquant que «les cellules souches contribuent à la régénération cellulaire du système nerveux», soulignant que « ce procédé est en mesure d’atténuer les symptômes de cette maladie neuro-dégénérative, qui peut entraîner le handicap ».
Cette affection, qui se manifeste par des symptômes qui varient d’une personne à l’autre et dépendent de l’emplacement et de la gravité des lésions des fibres nerveuses, continue à faire l’objet des grandes recherches lancées un peu partout par les spécialistes du globe et de surcroît par ces médecins algériens qui ne sont, certes pas alarmistes, mais qui font tout de même état de plusieurs cas pour lesquels ils sont appelés à traiter. « En ce sens, l’Algérie enregistre une moyenne prévalence, représentée par un taux de 26 à 50 malades sur 100.000 habitants », a fait savoir la même spécialiste, le docteur Bentabak Dalila.
La même spécialiste a tenu à souligner que « cette maladie touche pratiquement les jeunes âgés entre 20 et 30 ans ».
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