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Le quotidien d'Oran | Algérie | 14/02/2024 | Lire l'article original
Si de nombreuses réactions ont salué la décision du président de la République après l'installation, le 4 févier dernier, de la commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer, visant une meilleure prise en charge des malades, il n'en demeure pas moins que la tâche n'est pas des plus aisées, voire des plus ardues, de l'avis du président de l'Ordre national des médecins praticiens, Mohamed Bekkat Berkani.
Ce dernier a relevé, hier mar-di, sur les ondes de la chaî-ne 3 de la Radio algérienne que la lutte contre le cancer est pavée encore d'écueils. Le président de l'Ordre national des médecins praticiens a considéré que l'efficacité de la lutte contre le cancer passe par deux principaux préalables, en premier lieu, il faut arriver à une complémentarité entre différents intervenants dans le domaine, à savoir le ministère de la Santé (rôle de diagnostic, de traitement et de prescription), le ministère du Travail et de la Sécurité sociale (support financier et remboursement des prestations) et le ministère connexe de l'Industrie pharmaceutique (fourniture des médicaments et des traitements), pour essayer d'avoir une continuité des soins au bénéfice des malades.
« Ce n'est pas au malade de chercher le médicament et une solution à son problème pathologique, c'est la responsabilité de l'Etat », a-t-il souligné. Ajoutant dans ce sillage qu'il faut également revoir le barème de remboursement des prestations et des actes de santé, citant l'exemple du remboursement de la prestation d'un médecin généraliste qui est encore fixé à 100 DA. « C'est totalement ridicule. D'ailleurs, le malade ne s'en rend même pas compte », a-t-il ironisé. « Il est temps de revoir le système de remboursement », d'abord, considère-t-il, parce que les intervenants de santé se sont multipliés, en particulier les cliniques et cabinets privés, et ensuite et surtout les « barèmes de remboursement pratiqués actuellement sont totalement dépassés ».
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