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Le matin | Maroc | 13/02/2024 | Lire l'article original
La maladie rénale chronique est en train de devenir un véritable fardeau pour les systèmes de santé, notamment au Maroc. Le rôle essentiel du médecin généraliste ou médecin de famille dans la prévention de cette pathologie est de plus en plus évident. Explications avec Amal Bourquia, professeure en néphrologie, dialyse et transplantation, présidente de l’association REINS.
La maladie rénale chronique (MRC) est un problème de santé publique majeur avec d’importants enjeux économiques. Elle est, en effet, en train de devenir l’une des maladies chroniques non transmissibles les plus répandues dans le monde. D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la MRC touche 10% de la population mondiale. L’organisation prévoit qu’elle deviendra la cinquième maladie chronique la plus courante en 2040.
Au Maroc, la maladie rénale chronique touche près de 3 millions de personnes. «Principalement due au diabète et à l’hypertension artérielle, la MRC est une pathologie de dépistage facile et pourtant généralement prise en charge trop tardivement. Elle évolue silencieusement et peut aboutir à l’insuffisance rénale terminale (IRT), qui nécessite la dialyse ou la transplantation rénale.
Des soins lourds pour le patient et coûteux pour le système de santé, alors qu’un dépistage précoce permettrait de ralentir considérablement la progression de la maladie en la traitant au plus tôt», déclare au «Matin» Amal Bourquia, professeure en néphrologie, dialyse et transplantation, présidente de l’association REINS.
D’après le ministère de la Santé, le Maroc compte plus de 320.000 patients atteints d’insuffisance rénale chronique (IRC) avec une moyenne de 3.400 cas supplémentaires par an. Ces patients ne sont pris en charge que par 134 néphrologues dans le secteur public et 329 dans le privé, sachant que les traitements liés à la dialyse représentent 26,7% des dépenses totales des maladies de longue durée (ALD) dans le cadre de l’Assurance maladie obligatoire. «Près de 38.000 patients en IRC au stade terminal sont traités par dialyse aujourd’hui au Maroc.
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