Accès à la rubrique « Autogestion de la santé »
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
El Moudjahid | Algérie | 03/02/2024 | Lire l'article original
Le ministère de la Santé est en phase de préparation, avec les experts concernés, d’un projet de loi-cadre de prévention contre les maladies cardiovasculaires, a révélé le chef de service cardiologie du CHU Nafissa-Hamoud d’Hussein-Dey (ex-Parnet), Alger.
Le professeur Djamel-Eddine Nibouche, qui s’exprimait sur les ondes de la radio nationale, a souligné que cette loi-cadre est « multisectorielle et intégrée », avec pour objectif principal la garantie d’une lutte efficace contre les facteurs de risques de ces maladies.
Il faut savoir que selon le diagnostic établi par ce praticien de renom, la situation relative aux maladies cardio-vasculaires en Algérie est aujourd’hui assez «préoccupante». Et pour cause, argue-t-il : « Cet aspect représente très probablement la principale cause de mortalité.» Pr Nibouche, qui a mis en avant l’impérieuse nécessité, voire l’impératif de ce projet de loi-cadre attendu, n’a eu de cesse d’insister sur l’importance du renforcement de la prévention. Il appelle d’ailleurs à l’instauration, le plus tôt serait le mieux, de centres de dépistage, pour «traiter ce type de maladies à temps». Mais quels sont donc les principaux facteurs de risque de ces maladies ? Il faut savoir que les principaux facteurs de risques des cardiopathies et des AVC comprennent, notamment, selon l’OMS, le manque d’activité physique, le tabagisme, la malbouffe, outre l'usage nocif de l’alcool.
Les effets des facteurs de risque comportementaux peuvent se traduire par «une hypertension, une hyperglycémie, une hyperlipidémie, le surpoids et l’obésité», autant de facteurs de risque intermédiaires qui représentent le signe d’un risque accru d’infarctus, d’accident vasculaire cérébral, de défaillance cardiaque et bien d’autres complications encore. À noter également que les évolutions sociales, économiques et culturelles, comme c’est le cas pour la mondialisation, l'urbanisation et le vieillissement de la population, figurent aussi entre autres déterminants sous-jacents des maladies cardiovasculaires. Bien entendu, le stress et les facteurs héréditaires sont des éléments à prendre en ligne de compte dans tout diagnostic de la maladie.
Le Pr Nibouche, qui a salué les efforts du ministère de la Santé en vue de renforcer la prévention de ces maladies, notamment à travers l’élaboration en cours de la loi-cadre attendue, recommande également la mise en place « d’équipes d'intervention mobiles, partout, pour une prise en charge immédiate du patient ».
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Site éditeur :