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Le matin | Maroc | 26/01/2024 | Lire l'article original
Avoir quelques kilos en trop pourrait être bon pour la santé, qui l’eût cru ? Pourtant, de plus en plus de scientifiques vantent le rôle méconnu des cellules graisseuses dans la protection du corps contre les infections. Le point avec Dr Moussayer Khadija, spécialiste en médecine interne et en gériatrie et présidente de l’Alliance des maladies rares au Maroc (AMRM).
Être un peu enveloppé ne nuit pas forcément à la santé. En effet, la communauté scientifique parle de plus en plus du rôle de la graisse dans la lutte contre les infections. Plusieurs études ont démontré, ces quinze dernières années, ce rôle méconnu du grand public. « De nombreuses études ont démontré que les cellules graisseuses sous la peau, les adipocytes, aident à nous défendre des infections par la production de substances anti-microbiennes en présence de virus ou bactéries », souligne Dr Moussayer Khadija, spécialiste en médecine interne et en gériatrie, présidente de l’Alliance des maladies rares au Maroc (AMRM) et de l’Association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS).
« La défense de l’organisme contre les infections est un processus complexe, impliquant une grande variété d’organes et de cellules. Ainsi, lorsque la barrière de la peau est lésée, la responsabilité de cette protection revient en particulier aux cellules sanguines (comme les neutrophiles ou les monocytes). Mais avant que ces cellules immunitaires arrivent jusqu’au site d’infection, l’organisme a besoin d’une réponse encore plus immédiate pour contrecarrer la multiplication de pathogènes nuisibles (bactéries, virus...) qui nous attaquent. D’où l’importance du rôle des cellules graisseuses », explique Dr Moussayer.
Cette dernière a rappelé les résultats d’une étude réalisée, il y a déjà quelques années, par des chercheurs de l’Université de Californie qui se sont intéressés au staphylocoque doré. Il s’agit d’une bactérie commune, et cause majeure d’infection de la peau et des tissus mous, dont l’émergence de formes résistantes aux antibiotiques est un problème de santé publique à travers le monde. « Ce staphylocoque doré est responsable d'intoxications alimentaires, d'infections localisées suppurées et, dans certains cas extrêmes, d'infections potentiellement mortelles. On avait observé antérieurement sa présence dans la couche des cellules graisseuses et on se demandait si cette couche pouvait avoir un rôle actif dans la protection contre l’infection », indique la présidente de l’AMMAIS.
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