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L'Opinion | Maroc | 29/01/2024 | Lire l'article original
Le nombre de médecins légistes au Maroc ne dépasse pas 33 personnes, un constat alarmant, déploré par le ministre de la Justice lui-même, lors de son intervention, lundi 29 janvier à la Chambre des Représentants.
Bien que l'autopsie soit une étape clé dans la garantie de la justice pénale, la médecine légale souffre au Maroc d'un manque criant de moyens humains aggravé par des rémunérations au rabais. En cas d'intervention exceptionnelle, la Justice peine parfois à obtenir un professionnel.
Cette spécialité séduit actuellement quelque trente personnes au niveau national. En 2022, ils ont été à peine 24 médecins légistes à exercer sur l'ensemble du territoire du Royaume. En 2020, ils étaient presque 13 spécialistes, dont la majorité exerçait dans les centres hospitaliers et dans quelques grandes villes. Aux dires d’Abdellatif Ouahbi, « les autopsies sont encore faites par des médecins qui ne sont pas certifiés légistes, mais que des généralistes”.
Par ailleurs, le ministre trouve une explication claire à une telle réticence : « Un manque d’attractivité de la profession en vue des rémunérations peu motivantes, un médecin légiste ne perçoit que 100 dhs l’autopsie », regrette le responsable gouvernemental.
Ce manque de docteurs tombe au plus mal car la justice a de plus en plus recours à la médecine légale. Devant ces constats, Ouahbi affirme avoir discuté avec le Ministère des Finances, en vue de revoir les rémunérations, « dans l’espoir d’améliorer l’attractivité de cette spécialité, de telle sorte à encourager les étudiants à s’adonner à la médecine légale ».
Il a également évoqué la formation d'un nombre important d'étudiants en médecine légale, résultat d'un accord avec le ministère de l'Enseignement Supérieur. « Ces médecins, a-t-il dit, seront affectés prochainement, selon le besoin, par les départements de la Santé et de l’Intérieur ». Il est à rappeler, dans ce sens, qu’un médecin peut obtenir un diplôme de médecine légale après une formation de 4 ans, qui est validée après l'obtention d'un doctorat en médecine générale.
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