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Hespress | Maroc | 30/01/2024 | Lire l'article original
La révolte des futurs médecins constitue depuis longtemps un défi majeur pour le gouvernement, en particulier le ministère de la Santé. Ces étudiants, véritables piliers des centres hospitaliers universitaires (CHU), se retrouvent fréquemment au chevet des patients, souvent en raison du déficit de professionnels de la santé au sein de nos structures hospitalières. Aujourd’hui, ils élèvent la voix.
Il s’agit de leur premier mouvement de contestation depuis 2019, année pendant laquelle ils ont boycotté les travaux pratiques, travaux dirigés, ainsi que les examens. Ils revendiquent leur droit à une formation de qualité et à des infrastructures adaptées à leurs besoins.
Leur récente rébellion intervient alors que les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur envisagent de supprimer la 7ème année de médecine, ne laissant qu’une formation de 6 ans.
Face à cette décision prise sans consultation des étudiants et sans prise en compte de leurs inquiétudes, les étudiants en médecine générale, pharmacie et dentaire ont exprimé leur désaccord, estimant que cela aura des conséquences néfastes sur la formation des futurs médecins et, par extension, sur la qualité des services de santé destinés aux citoyens marocains.
Lors d’une conférence de presse organisée par la Commission nationale des étudiants en médecine générale, dentaire et en pharmacie (CNEM) à Rabat, les étudiants en médecine ont apporté des éclaircissements sur les raisons de leur grève prolongée, soulignant que « plusieurs informations erronées ont été diffusées par certains responsables ».
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