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Le temps | Tunisie | 19/01/2024 | Lire l'article original
Au fil des décennies, les avancées médicales ont transformé des fléaux jadis insurmontables en opportunités de guérison. Des maladies redoutables, telles que le cancer, ont longtemps été le pire cauchemar, détruisant des rêves, des ambitions, et fragmentant des vies entières, laissant des familles brisées et des êtres chers inaccessibles. Dans ce continuum de progrès, certains maux persistent dans l’ombre, enveloppés d’une aura de réticence persistante. Les maladies sexuellement transmissibles, en particulier, sont souvent reléguées au silence, faisant de leur prévention et de leur traitement des sujets délicats.
Mais que se passe-t-il lorsque ces deux réalités convergent, lorsque l’ombre d’une maladie sexuellement transmissible projette sa menace sur la survenue d’un type particulier de cancer ? C’est précisément le scénario complexe auquel nous sommes confrontés avec le papillomavirus humain, plus connu sous l’acronyme HPV. Ici, la maxime « prévenir vaut mieux que guérir » revêt une signification d’une importance cruciale.
Le ministère de la santé entamera, à partir de l’année 2025, l’introduction d’un vaccin contre le papillomavirus humains (HPV) dans le calendrier national de vaccination comme mesure de prévention contre le cancer du col de l’utérus au profit des jeunes filles âgées de 12 à 14 ans, selon le directeur des soins de santé de base, Chekib Zedini.
Dans une déclaration à l’Agence Tunis Afrique, le 18 janvier 2024, en marge de l’inauguration d’un entrepôt de stockage de médicaments au Bardo, il a indiqué que le comité technique de vaccination se penche sur l’inclusion de ce nouveau vaccin pour la première fois en Tunisie, et administrera la première injection de ce vaccin dès le début de l’année 2025, au profit des jeunes filles à l’école.
Cette nouvelle vaccination représente un moyen de prévention de l’infection par le virus du papillomavirus HPV, qui pourrait être l’une des causes du cancer du col de l’utérus, lit-on sur le site de l’agence susmentionnée.
Dans le même contexte, le porte-parole a précisé que le Comité technique de vaccination se réunit régulièrement pour examiner la situation épidémiologique en Tunisie et dans le monde et prend des décisions concernant l’ajout ou l’annulation de tout type de vaccination en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique.
Il convient de noter que le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer le plus répandu chez les femmes en Tunisie, après le cancer du sein, et provoque la mort de 150 femmes chaque année.
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