Accès à la rubrique « Autogestion de la santé »
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Libération | Maroc | 26/12/2023 | Lire l'article original
Le Chef de Service de Néphrologie du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Hassan II de Fès, Pr. Tarik Sqalli Houssaini, a défendu, vendredi à Fès, le droit à la transplantation d'organes, appelant à sensibiliser le grand public à cette procédure qui sauve de nombreuses vies.
Intervenant lors d’une conférence organisée par l’Université privée de Fès (UPF) sur le thème "Le don et la transplantation d'organes au Maroc : notre affaire à tous", Pr. Sqalli Houssaini, qui est également président de la Société Marocaine de Néphrologie, a estimé que le Royaume a réalisé de nombreux progrès dans le domaine du don et de la transplantation d’organes, depuis l’adoption en 1998 de la Loi relative au don, au prélèvement et à la transplantation d'organes et de tissus humains.
En effet, a expliqué le spécialiste, l’Etat a mis en place tout un système de protections juridiques et techniques qui garantissent la transparence et la sécurité des procédures de don et de transplantation d’organes dans chaque étape de la chaîne d’intervenants, soulignant que le don d’organes est un acte "volontaire, altruiste et sans contrepartie".
Dr Sqalli Houssaini a fait savoir que la loi garantit que les donneurs d’organes vivants puissent avoir la possibilité de se rétracter sans justification aucune "même lorsqu’ils sont déjà dans le bloc opératoire", rappelant qu'"aucun don d’organe n’est jamais autorisé s’il pose un risque de santé quelconque au donneur".
Par ailleurs, une personne désirant faire don de ses organes après son décès doit obligatoirement s’inscrire sur un registre de donneurs d’organes auprès du tribunal de première instance.
"Cependant, la famille du défunt peut s’opposer au don d’organes malgré le consentement du disparu", a relevé le médecin, expliquant que dans ce genre de situations, la volonté de la famille est respectée.
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Site éditeur :