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Le quotidien d'Oran | Algérie | 25/12/2023 | Lire l'article original
Intervenant lors de sa réélection, en fin de semaine, à la tête de la section ordinale régionale de Chlef du conseil national de l'ordre des médecins, le Dr Hallouz Ahmed, a déclaré que les erreurs médicales « seront désormais reconnues et sanctionnées ». Rappelant des cas réels d'erreurs médicales et d'exercice illégal de la médecine, des honoraires exorbitants et mise en danger de la vie d'autrui, le Dr Hallouz, praticien neurologue, a déclaré qu'une « nouvelle ère s'ouvre dans la pratique de la déontologie médicale ».
« Je serai dorénavant intransigeant pour toute erreur médicale ou exercice illégal de la médecine », a encore déclaré le président de la section ordinale de Chlef, qui chapeaute les wilayas de Tiaret, Chlef, Aïn Defla, Tissemsilt et Relizane. En juin 2022, plusieurs mises en demeure avaient ont été adressées par le conseil de l'ordre des médecins de Chlef, appuyé par le syndicat national des médecins libéraux (SNMI), à huit (08) praticiens privés installés dans la wilaya de Tiaret pour « exercice illégal de la médecine », allant jusqu'à proposer la fermeture pure et simple de certains cabinets privés qui n'ont pas obtempéré aux avertissements du conseil régional de l'ordre des médecins. En sa qualité de défenseur des droits des médecins libéraux, le SNMI «compte-tenu de son respect scrupuleux des obligations déontologiques et légales, considère que l'exercice de la médecine de laboratoire ne relève aucunement des compétences des médecins hématologistes, le préalable à son exercice étant soumis à des compétences pluridisciplinaires loin du champ de formation des hématologistes, qui doivent exercer des examens liés à leur spécialité seulement ».
En référant au rôle régulateur de l'Etat, le syndicat estime que « toute permissivité ouvrirait la voie à d'autres spécialités (diabétologie, endocrinologie, ) de venir conquérir l'espace réservé aux laboratoires spécialisés, soumis à des obligations de résultats, ce qui mettrait en danger la santé du malade et entacherait la crédibilité du praticien », dénonce le SNMI dans sa lettre.
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