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El Moudjahid | Algérie | 14/12/2023 | Lire l'article original
Le président de l’Ordre des médecins affiche son satisfecit quant aux données du gouvernement concernant le secteur de la santé. « C’est un bilan d’étape positif », relève le Dr Mohamed Bekkat Berkani qui souligne que « les nombreux et importants acquis réalisés jusque-là traduisent la volonté de l’Etat de sortir de la léthargie du passé », insistant en revanche sur l’impératif de combler à l’avenir les insuffisances et rappelant que le programme du gouvernement s’étalera jusqu’à 2024.
« Ceci, précise-t-il, signifie que bien des projets ne sont pas encore achevés et qu’il ne s’agit que d’un bilan d’étape, un bilan qui est pour l’heure positif. » Pour étayer ses dires, il affirme que les actions réalisées au titre de la promotion de la santé des citoyens, du renforcement de la couverture sanitaire et de l’organisation des services de santé sont «aussi riches que variées» et salut, dans ce cadre, la finalisation du texte réglementaire portant élaboration et mise en place de la carte sanitaire, annoncée par le chef de l’exécutif. « C’est important d’établir les règles de la carte sanitaire parce que le problème, en Algérie, c’est d’abord la ressource humaine médicale ou paramédicale qui manque, il faut le dire, dans les zones d’ombre, en particulier et dans bien d’autres régions éloignées des grandes villes.»
Le président de l’Ordre national des médecins soutient que le texte réglementaire portant élaboration et mise en place de la carte sanitaire est «une urgence». « Cela épargnera bien des vies en plus d’éviter la pression que subissent actuellement les hôpitaux du Nord », argue-t-il. Dr Bekkat illustre son idée en déclarant que «quand bien même la réalisation de l’infrastructure est très importante, sans l’élément humain nécessaire et qualifié, ce n’est pas grand-chose». Il s’exprimera ainsi longuement sur les hôpitaux du Sud et des Hauts-Plateaux qui doivent absolument être dotés « du capital humain conséquent et de technicité valable ». Il concédera que l’Algérie a consenti d’énormes efforts dans le domaine de la santé et que notre pays dispose de plans très convenables mais le problème est celui de convaincre en particulier les confrères en phase d’entamer leur profession de se déplacer dans ces régions éloignées. La solution est, selon lui, disponible et à portée de main : leur fournir des conditions socio-professionnelles « attractives ».
Dr Bekkat, qui déplore une « véritable hémorragie des médecins », suggère, pour ne pas les perdre définitivement, de « les fidéliser dans le Sud en mettant à leur disposition les conditions optimales ». Donnant ensuite son appréciation sur le nombre d’infrastructures, en hausse, l’orateur salue en particulier « la réalisation en cours de 5 hôpitaux destinés aux urgences médicales et chirurgicales (UMC) dont deux ont déjà été réceptionnés, et ce, sachant que les 300 structures de proximité et infrastructures hospitalières assurent l’externalisation des consultations spécialisées ». Le satisfecit du président de l’Ordre national des médecins a également concerné les efforts constatés en matière d’organisation mais aussi de fonctionnement des services des urgences. Pour ce qui est des grands hôpitaux en projet, il déclare que « le programme de construction de l’hôpital algéro-allemand-qatari est en lui-même un jalon ».
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