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El Moudjahid | Algérie | 21/11/2023 | Lire l'article original
Le ministre de la Santé a mis en avant, hier à Alger, l'engagement affirmé de l'Algérie envers l'Agenda 2030, spécifiquement axé sur la réduction de la mortalité maternelle et infantile, et a relevé l’intérêt accordé à la protection maternelle et infantile, qui constitue une «priorité constante» de l'État.
Dans une allocution lue en son nom, par le Pr Lyes Rahal, directeur général des services de santé au ministère de la Santé, à l’occasion de la restitution officielle d’un document intitulé « Protocoles et procédures de prise en charge du nouveau-né », Abdelhak Saihi a mis en avant l’engagement de notre pays, lors du sommet de Nairobi (KENYA), en 2019, de réduire de manière «significative», d’ici 2030, les décès maternels et néonatals évitables. « Nous visons à atteindre moins de 20 décès maternels pour 100.000 naissances et moins de 10 décès néonatals pour 1.000 nouveaux-nés. Cette priorité est soutenue par une volonté politique ferme, reflétant l'engagement de l'Algérie à atteindre ses objectifs. Depuis l'époque post-indépendance où la mortalité maternelle et infantile était très préoccupante, l'Algérie a déployé d'importants programmes et politiques pour réduire ces taux alarmants. Ces efforts continus ont été consacrés à la lutte contre la mortalité maternelle et infantile », a-t-il expliqué.
Il a, dans le sillage, mis en lumière les progrès accomplis en matière de réduction de la mortalité maternelle et infantile, notamment à travers la création d'établissements de santé spécialisés, l'adoption de politiques de gratuité des soins permettant l'accessibilité équitable aux soins de santé.
Le ministre a révélé, par ailleurs, l’existence de 37 établissements hospitaliers spécialisés (EHS) en santé «Mère et enfants», dont 34 ont été ouverts entre 2006 et 2023. «À l'heure actuelle, a-t-il poursuivi, le pays compte 15 services de néonatalogie, dont six sont implantés au sein des CHU, neuf dans des établissements hospitaliers spécialisés (EHS) ainsi que 236 unités réparties sur l'ensemble du territoire national. Des directives récentes, notamment celles de 2023, ont été émises pour normaliser les salles de naissance, ce qui constitue un élément crucial dans l’optimisation et l’amélioration de la prise en charge de la santé des mères et enfants».
M. Saïhi a, en outre, cité les actions entreprises, visant à réduire la mortalité périnatale, à travers la mise en œuvre de programmes nationaux de périnatalité, à des moments clés, tels que les années 2006, 2009, 2016 et 2020. « Ces programmes ont permis d’optimiser la prise en charge de la mère et de l'enfant », a-t-il noté, avant de revenir sur l’élaboration de ce manuel dédié à la prise en charge du nouveau-né, élaboré par un groupe d'experts nationaux, composé de spécialistes en néonatalogie, parasitologie, chirurgie infantile, infectiologie et microbiologie. « Il vise à améliorer et à optimiser les soins en néonatalogie et établir un standard national garantissant une prise en charge de qualité, sûre, efficace et rapide pour les nouveau-nés ».
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