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Le jeune indépendant | Algérie | 22/10/2023 | Lire l'article original
Le rôle majeur des psychologues cliniciens dans le protocole thérapeutique des malades atteints de cancer en général et celui des femmes atteintes du cancer du sein en particulier a été mis en exergue, ce dimanche, à l’Institut national de santé publique (INSP).
A l’occasion d’une journée d’étude consacrée à la prise en charge psychologique des malades atteints de cancer mais également du personnel soignant des services d’oncologie, organisée dans le cadre d’Octobre rose, mois de sensibilisation au cancer du sein, de nombreux spécialistes ont mis en relief l’importance du soutien psychologique dans la guérison de ces malades ainsi que l’importance de la prévention du stress et de l’épuisement professionnel du staff médical pour assurer une meilleure prise en charge des patients .
Dans son intervention intitulé « Le cancer douloureux : prise en charge psychothérapeutique », le Dr Baraka, du service de consultation douleur au Centre Pierre-et-Marie Curie (CPMC) d’Alger, a souligné que « le soutien psychologique est un soin indissociable au traitement du cancer du sein », enchaînant qu’« il est important d’aider les patientes à comprendre au mieux ce qui leur arrive à chaque étape de la maladie, et les aider à en parler à leur entourage ».
Elle a indiqué que « dès l’annonce du diagnostic d’un cancer, la douleur est déjà présente car la patiente a mal psychologiquement ».
La spécialiste du traitement de la douleur a ajouté que l’angoisse dépressive du cancer est vécue comme une amputation d’une partie de soi. Par conséquence, « l’amputation est douloureuse et donc le cancer douloureux ! », a-t-elle souligné, ajoutant que « le phénomène douloureux demande une lecture multidimensionnelle pour être compris dans sa complicité ».
L’intervenante a insisté sur le fait de « ne pas faire de dichotomie entre le corps et l’esprit car les deux sont étroitement liés ».
Elle a indiqué, dans ce sillage, que le cancer dans « son évolution péjorative ou même sa rémission met en danger les repères que s’est construit la psyché au fil du temps. De ce fait, le passé est révolu, le présent s’écoule et le futur est impensable ».
Pour pouvoir traiter les symptômes, il s’agira de reconnaître la souffrance sous ses divers masques et aider le patient à la décoder. Ceci implique un très grand engagement de la part des thérapeutes confrontés à des résistances d’abord psychologiques et à des mises en échec répétées.
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