Accès à la rubrique « Autogestion de la santé »
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
L'Opinion | Maroc | 13/05/2025 | Lire l'article original
Le ministre de la Santé a de nouveau été interpellé au sujet de l’indisponibilité de certains médicaments dans les pharmacies, notamment ceux destinés aux enfants atteints du trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Toutefois, il ne s’agit pas, cette fois, d’une rupture de stock liée à un problème d’approvisionnement, mais d’un médicament qui n’est tout simplement pas commercialisé au Maroc, bien qu’il soit disponible à l’international. Détails
Cette situation continue de compliquer le quotidien de nombreuses familles. Elle est particulièrement éprouvante pour les enfants souffrant de ce trouble neurologique et comportemental fréquent, confrontés à une hyperactivité souvent mal comprise et difficile à gérer, en particulier en milieu scolaire.
Depuis 2016, des associations appellent le ministère de la Santé à faciliter l’accès aux traitements médicamenteux, en particulier au méthylphénidate, principe actif de la Ritaline, considéré comme incontournable dans l’accompagnement psychologique et neuropsychologique des enfants hyperactifs.
Cependant, le ministère n’a toujours pas délivré d’autorisation de mise sur le marché pour la commercialisation de ces médicaments, pour des raisons que les médecins eux-mêmes affirment ignorer. Dans l’attente d’une solution, les familles se tournent vers l’étranger pour se procurer des médicaments tels que la Ritaline, le Concerta, le Quasym ou encore le Medikinet. L’accès à ces traitements est strictement encadré : une ordonnance mensuelle délivrée par un psychiatre est nécessaire, en raison de la surveillance rigoureuse imposée sur leur usage.
Le président de la Fédération Nationale pour la Santé Mentale (FNSM), Hachem Tyal, souligne que la souffrance des familles ne fait que s’amplifier en l’absence d’alternatives au Maroc pour les personnes atteintes de TDAH. Selon lui, il est temps d’autoriser la commercialisation de ces médicaments, tout en assurant un contrôle rigoureux de leur usage afin d’éviter tout risque de détournement.
Quant aux effets secondaires éventuels, le spécialiste insiste sur la nécessité de mesurer l’importance de ces médicaments à l’aune de leur impact sur la vie des enfants. « De nombreux enfants que j’ai suivis n’auraient pas pu mener une vie normale sans ces traitements, et auraient sans doute abandonné leur scolarité en raison de leur impulsivité et de leur manque d’attention », affirme-t-il.
Lire la suite sur le site L'Opinion
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Site éditeur :