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El Watan | Algérie | 11/05/2025 | Lire l'article original
Un forum dédié à la santé cardiovasculaire des femmes, intitulé «Women’s Heart Forum (WHF)», s’est tenu vendredi soir à Alger.
Cet événement a rassemblé des professionnels de la santé pour sensibiliser aux maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité en Algérie, en particulier chez les femmes.
Des experts nationaux et internationaux ont échangé sur l’importance d’adapter les protocoles médicaux aux spécificités féminines afin d’améliorer la prise en charge. Le forum, organisé par les laboratoires El Kendi, a également rendu hommage au Professeur Amellal Ziari Djazia, première femme cardiologue en Algérie et en Afrique, pour son parcours exemplaire. Les interventions et les débats ont porté sur des sujets clés, tels que les troubles du rythme, l’hypertension pendant la grossesse et les maladies coronariennes féminines.
Selon le Professeur Saleha Lehachi, cheffe de service en cardiologie au CHU de Blida, « les maladies cardiovasculaires ne sont plus l’apanage de l’homme puisque la mortalité cardiovasculaire est plus élevée aujourd’hui chez les femmes ». Une meilleure prise en charge de ces spécificités, ajoute-t-elle, est nécessaire pour adapter les stratégies de prévention et de traitement.
Auparavant, explique le Pr Lehachi, la femme était considérée comme étant protégée par ses hormones naturelles, surtout avant l’âge de 50 ans. Elles souffraient moins de maladies cardiovasculaires que les hommes avant cet âge. Cependant, après la ménopause, cette protection hormonale disparaît, et les femmes connaissent un risque similaire à celui des hommes en termes de maladies cardiovasculaires, généralement autour de 10 ans après la ménopause, soit vers 65 ans. Cela dit, cette perception, insiste-t-elle, a évolué ces dernières années, car des études ont révélé des facteurs de risque spécifiques au sexe féminin. « Les recherches, menées notamment en France, en Europe et aux Etats-Unis, ont mis en évidence que certaines femmes, même jeunes, développaient des maladies cardiovasculaires prématurées, ce qui allait à l’encontre de l’idée selon laquelle les femmes seraient naturellement protégées par leurs hormones », relève-t-elle.
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