Cette rencontre a permis de débattre de plusieurs questions majeures liées à la lutte contre la lèpre, s’agissant du renforcement des compétences des agents sanitaires du secteur de la santé générale pour mettre en œuvre des activités de lutte antilépreuse, de la garantie d’un diagnostic de qualité, ainsi que du renforcement des recherches pour la conception de meilleures stratégies à même d’assurer l’éradication de cette maladie d’une façon continue.
La lèpre constitue l’un des problèmes de santé publique majeurs dans le monde. A cet effet, l’OMS a mis en place une stratégie de lutte contre cette épidémie, qui a permis de ramener le taux de sa prolifération à hauteur de 90 %. Ainsi, cette épidémie a été éradiquée dans 113 pays parmi 122 où cette pathologie continue d’exister. Ces pays sont répartis sur les trois continents africain, asiatique et américain.

Mettre en place des programmes cohérents

Mme Najoua Miladi, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Santé publique, chargée des Institutions hospitalières, a mis l’accent sur l’attachement du Chef de l’Etat à renforcer le secteur sanitaire dans le monde, avec le concours des parties intervenantes et des comités de soutien, en accueillant de tels séminaires qui tendent à mettre en place des plans et programmes destinés à lutter contre toutes les épidémies et à consolider les politiques sanitaires dans les pays de la région.

Après avoir passé en revue les indicateurs probants enregistrés par le secteur sanitaire tunisien, indicateurs qui attestent de la mutation qualitative connue par le dispositif sanitaire dans le pays, sous l’impulsion du Président Zine El Abidine Ben Ali qui considère la protection de la santé du citoyen comme étant un droit fondamental de l’homme, la secrétaire d’Etat a indiqué que la politique préventive constitue le pilier de la politique sanitaire dans le pays, notamment en matière de lutte contre les maladies contagieuses, ce qui a permis à la Tunisie d’endiguer ces épidémies.
Dans le cadre de cette politique préventive, a-t-elle précisé, le pays a réussi à faire face à la menace de la lèpre, bien que le nombre de cas atteints de ce virus en Tunisie demeure très faible, à savoir 0,2 cas pour un million d’habitants. Ainsi, et depuis dix ans, seulement trois nouveaux cas ont été recensés.

Elle a, en conclusion, fait part de la volonté de la Tunisie de voir cette réunion aboutir à des recommandations à même de préserver les résultats positifs réalisés à l’échelle internationale en vue de stopper la prolifération de cette épidémie, notamment dans les pays pauvres.